L'économie des Emirats Arabes Unis est la plus diversifiée de la région, et son PIB par habitant frôle les 40.000 dollars. L'industrie, les énergies, l'électronique et les télécommunications présentent diverses opportunités pour les investisseurs et exportateurs marocains. Le 21 juin, l'Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) a organisé, dans le cadre de la série «Doing business», un webinaire intitulé : « Doing Business in Emirats Arabes Unis ». Animée par Jean-Pierre Labry, expert en accompagnement des entreprises au Moyen-Orient, la rencontre, initiée en partenariat avec le cabinet Harvard Consulting, avait pour objectif d'identifier les opportunités commerciales et d'investissement aux Emirats Arabes Unis pour les exportateurs marocains. « Il faudrait profiter des excellentes relations entre les Emirats Arabes Unis et le Maroc et de ce grand élan de proximité pour faire du business. Des investissements de part et d'autre existent d'ores et déjà aujourd'hui. La décoration ou encore la nourriture sont importées en grande partie du Maroc, il faut continuer de profiter de ces bonnes relations bilatérales pour développer davantage les secteurs (...) si vous avez des projets, n'hésitez pas à venir à Dubaï, car, ici, les gens n'ont pas peur du risque », a mentionné Jean-Pierre Labry qui a souligné tous les avantages de ce pays considéré comme le hub de la région. A noter qu'au niveau logistique, Dubaï et Abou Dhabi présentent plusieurs avantages et la croissance du pays a été très peu influencée par la pandémie, en comparaison avec la moyenne mondiale. En déployant les grands moyens, les Emirats Arabes Unis ont pu bien gérer la période post-Covid et « la vie reprend son cours normal », soutient Jean-Pierre Labry.
Un marché de plus de 10 millions d'habitants
Doté d'un marché d'un peu plus de 10 millions d'habitants, le pays est tout de même le plus peuplé des pays du Golfe derrière l'Arabie Saoudite, alors que son économie est la plus diversifiée de la région et son PIB par habitant frôle les 40.000 dollars. Par une volonté politique, plusieurs secteurs sont en développement accéléré pour réduire la dépendance au pétrole. L'industrie, le transport/la mobilité, l'énergie, l'électronique, les télécommunications ou encore les biens de grande consommation sont des secteurs intéressants pour les exportateurs et les investisseurs. Avec plus de 40 zones franches et des moyens logistiques à la pointe de la technologie, le climat est propice aux affaires dans un pays qui compte l'un des plus grands aéroports (90 millions de passagers annuels). Sans oublier que les Emirats Arabes Unis ont retrouvé aujourd'hui une vie post-crise sanitaire quasi normale, à l'exception de quelques restrictions selon les cas et les pays (quarantaine, confinement et tests PCR). Son économie est plus que jamais ouverte aux nouveaux investissements et aux nouveaux produits que le Maroc est capable d'exporter, est-il souligné.