Grâce à la politique volontariste conduite par SM le Roi Mohammed VI, le Royaume a développé considérablement ses infrastructures et les grands projets ayant des effets d'entraînements importants sur l'économie. La position stratégique du Royaume en tant que porte du monde arabe et de l'Afrique, sa stabilité politique, et institutionnelle, la proximité culturelle et géographique de l'Europe, font du Maroc un pôle d'attraction pour les investissements extérieurs. Plusieurs mesures ont été prises pour faciliter les procédures d'investissement, à travers la création de l'Agence Marocaine de Développement des Investissements, la révision de l'arsenal juridique sur les sociétés et la mise en place des tribunaux administratifs. Par ailleurs, un cadre sectoriel incitatif a été mis en place. Des mesures fiscales très attractives ont été introduites : allègement massif de la fiscalité du travail, suppression de l'impôt sur les sociétés pendant 5 ans, droits de douane à 2,5%, etc. De plus, un véritable guichet unique pour simplifier les procédures administratives a été mis en place. Les réformes économiques initiées par le Maroc ainsi que l'engagement de les poursuivre sont bien perçues par les organismes internationaux et les agences internationales de rating. Infrastructures de base Les ports Le Maroc dispose d'une infrastructure importante et diversifiée composée actuellement de 29 ports. • 11 ports polyvalents (commerce, pêche, Marine Royale) : Nador, Tanger, Kénitra-Mehdia, Mohammedia, Casablanca, Jorf-Lasfar, Safi, Agadir, Tan Tan, Laâyoune et Dakhla ; • 11 ports de pêche : Ras Kebdana, Al Hoceima, Jebha, M'diq, Ksar Sghir, Larache, El Jadida, Essaouira, Sidi Ifni, Tarfaya et Boujdour ; • 7 ports de plaisance : Saidia, Kabila, Restinga-Smir, Asilah, Sables d'or, Bouregreg et Marina d'Agadir ; • Tanger Med et Nador West Med. Les aéroports • Transports aériens : 27 aéroports, dont 11 internationaux • Travaux prévus : augmentation de la capacité du système de trafic national et agrandissement des principaux aéroports (Casablanca, Marrakech, Essaouira, Oujda et Tanger) • Montant : 2,5 MMDH Les autoroutes Accélération de la cadence de réalisation du programme autoroutier : atteindre un linéaire de 1.500 kilomètres à l'horizon 2010. Le rythme des réalisations a doublé : passant d'une moyenne de 50 kilomètres à près de 100 kilomètres par an suivant un schéma de réalisation reposant sur deux axes : L'axe de liaison nord sud (Tanger-Agadir) : La jonction Nord-Sud reliant Tanger à Marrakech a été réalisée, totalisant 540 kilomètres d'autoroute. A l'horizon 2010, c'est le tronçon Marrakech-Agadir qui devrait être finalisé sur un tracé de 273 kilomètres. L'axe de liaison Est Ouest (Fès –Oujda) : La 2ème grande section reliera l'Ouest à l'Est à travers le tronçon Fès-Oujda, long de 330 kilomètres. Deuxième plan autoroutier : 380 Km d'autoroutes viennent d'être programmés à moyen terme (Béni-Mellal sera reliée au réseau autoroutier et lancement de la construction de l'autoroute El-Jadida- Safi). Programme de renforcement de l'infrastructure ferroviaire : entamé depuis 2003, Extension du réseau ferroviaire : • Construction de la nouvelle ligne Taourirt-Nador. • Ligne reliant Tanger-le port Tanger Méd-Fnideq • Lancement des études de faisabilité du projet de train à grande vitesse (TGV) reliant Casablanca à Agadir via Marrakech. Le rail Programme de renforcement de l'infrastructure ferroviaire : entamé depuis 2003, Objectif : doublement de la voie Rabat- Fès, le réaménagement des gares et l'acquisition de trains à deux niveaux déjà opérationnels au niveau de la ligne reliant Casablanca à Fès. Extension du réseau ferroviaire : Construction de la nouvelle ligne Taourirt-Nador. • Ligne reliant Tanger-le port Tanger Med-Fnideq • Lancement des études de faisabilité du projet de train à grande vitesse (TGV) reliant Casablanca à Agadir via Marrakech. Rail : Plus de 1 907 km de lignes ferroviaires dont : • 1.537 Km à voie unique (80%) • et 370 Km à double voie (20%) Les zones industrielles Tadla/ Azilal La région dispose d'une zone industrielle de 39 Hectares est implantée à 10 mn du centre ville et de la gare routière de Beni Mellal à moins de 15 euros le m² et d'une réserve foncière de plus de 1000 hectares mobilisables pour les investisseurs. Le grand Casablanca La région dispose de onze zones industrielles, un technoparc accueillant 130 jeunes entreprises dans les TIC, une technopole jouxtant l'aéroport international de Casablanca pour les industries basées sur les nouvelles technologies (télécommunications, aéronautique, électronique, informatique, biotechnique, pharmacie et agroalimentaire), 39 sites à vocation industrielle pour une superficie totale de 3.260 hectares, ainsi que des friches et des bâtiments industriels disponibles pour les investisseurs et encore des milliers de mètres carrés de locaux à usage commercial et de services. En outre, la technopole «CasaShore» de 54 hectares entièrement dédiée aux activités de services aux entreprises et à l'offshoring est opérationnelle, elle permettra la réalisation de 290 000 m² de bureaux. Guelmim/Es-Smara La région dispose de quatre zones industrielles dont trois à Tan-Tan et une à Es-Smara. Par ailleurs, il existe une zone d'activités économiques à Guelmim. Il est possible de mener des études d'offres foncières aménagées selon les besoins de l'investisseur à des conditions financières très compétitives. Gharb/ Chrarda/Beni Hssen La région dispose de six zones industrielles, d'une superficie de 16 à 84 hectares sur les principaux axes routiers. Par ailleurs, il existe plusieurs offres d'aménagement et d'exploitation de terrains à vocation industrielle. Marrakech/ Tensift/ Al Haouz La région dispose de quatre zones d'activités économiques, de quatre zones industrielles, de trois zones commerciales et de quatre zones touristiques aménagées. Des sites stratégiques de toutes dimensions peuvent être proposés aux investisseurs, selon leurs besoins, à des prix très compétitifs. Rabat/ Zemmour- Zaër La région dispose de treize zones industrielles, 6 existantes et 7 en cours d'aménagement. Des zones d'activité économiques, de service et de tourisme sont en cours d'aménagement. Des bâtiments pour le back-office et l'outsourcing sont disponibles ainsi que des bâtiments industriels. Une technopole et un Soft Center sont en phase d'étude, leur démarrage étant prévu pour 2008. Souss Massa Draa La région mobilise 13.137 hectares pour l'investissement. 7271 hectares sont réservés à l'habitat, le commerce et les bureaux, 3961 hectares au tourisme (animations touristiques, activités connexes…) et 1905 hectares à l'industrie. La région dispose également de cinq zones industrielles et de trois quartiers industriels, de trois unités d'aménagement touristique (balnéaire), de plusieurs zones touristiques pilotes au niveau du désert, de ZAT (Zones d'Animation Touristique) et de 140 kasbahs à valoriser. CHAOUIA/ OUARDIGHA La région compte sept zones industrielles aménagées à proximité de Casablanca et de ses accès portuaires et aéroportuaires. La région dispose également de réserves foncières stratégiques pour le développement des activités industrielles, notamment dans le domaine agro-industriel. Oued Eddahab/ Lagouira La région dispose de réserves foncières stratégiques pour le développement des activités industrielles. Les investisseurs peuvent bénéficier de certaines exonérations (exonérations de patente, de TVA, de l'IS et de l'IR). Laâyoune/ Boujdour/ Sakia el Hamra Une zone industrielle de 200 hectares, complètement équipée, est disponible pour les investisseurs. Par ailleurs, il existe d'importantes possibilités d'aménager des sites industriels. A la demande des investisseurs, ces aménagements peuvent être réalisés avec le concours de l'Etat à des coûts très compétitifs. Ainsi, un large choix de terrains appartenant à l'Etat est mis à la disposition des Investisseurs. Doukkala / Abda La région Doukkala-Abda abrite deux zones industrielles aménagées au niveau de la province d'El Jadida d'une superficie de 617 hectares et trois zones au niveau de la province de Safi de 73 hectares. La région dispose également de réserves foncières stratégiques pour le développement des activités industrielles à Safi (92 hectares) et à El Jadida près du grand port Jorf Lasfar (500 hectares). Meknès/ Tafilalet La région dispose de dix zones industrielles et de sept zones d'activités économiques anciennes ainsi que de deux nouvelles zones industrielles modernes et adaptées aux besoins des investisseurs à des prix très compétitifs (entre 5 et 10 euros le m²). Par ailleurs, des offres adaptées aux besoins des investisseurs peuvent être étudiées, à leur demande. Fès/ Boulmane La région dispose de 21 zones industrielles totalisant près de 400 hectares aménagés à des prix très compétitifs. Des sites peuvent être aménagés selon les besoins de l'investisseur dans le cadre de conventions d'investissement. Tanger-Tétouan Deuxième pôle industriel du Royaume, la région dispose de deux zones franches et de six zones communes. On y trouve une zone franche d'exportation à Tanger, une zone industrielle Gzenaya, Martil (Tétouan) et Al Hostal (Larache). Dans le cadre de la construction du Port Tanger-Med, plusieurs zones industrielles sont programmées. L'Oriental Quatre zones industrielles aménagées et deux nouvelles zones dont une zone franche sont en cours d'aménagement à Oujda et Nador à prix très avantageux (entre 4 et 15 euros le mètre carré). Le tourisme Accor Accor, leader européen dans l'univers de l'hôtellerie et du tourisme, leader mondial dans les services, est présent au Maroc à travers : 24 hôtels (3236 chambres) 7 Sofitel, 2 Mercure, 2 Coralia Club, 13 Ibis 1796 collaborateurs Ce Groupe a procédé à la rénovation de six hôtels : Ibis Casablanca, Ibis Rabat, Ibis Marrakech, Ibis Oujda, Ibis Fès, Ibis Agadir, Casa city center. Au développement de six unités de la chaîne hôtelière Moussafir : Moussafir Tanger, Moussafir Fnidek, Moussafir Meknès, Moussafir El Jadida, Moussafir Ouarzazate, Moussafir Sidi Maarouf, rénovation de l'hôtel Palais Jamai, rénovation du pavillon cuisine relatif à l'hôtel Palais Jamai à Fès, développement d'un complexe de thalassothérapie à Essaouira «Sofitel», développement et gestion d'un hôtel à Rabat «Sofitel Diwan», extension et rénovation de l'hôtel Toubkal (Sofitel Marrakech), Ibis Marrakech Palmeraie ; Alain Crenn Le groupe français Alain Crenn, spécialisé dans la promotion immobilière, réalisera un complexe touristique de très grand standing près de Marrakech, pour un montant d'investissement de 2,4 milliards de dirhams et une création d'emploi de l'ordre de 1.500 emplois directs. Dénommé «Samanah Country Club», ce projet qui s'étendra sur 285 hectares se situe à huit kilomètres de l'aéroport de Marrakech-Ménara, sur la route d'Amezmiz. Il comprendra un Golf de 18 trous de classe internationale, trois hôtels 5 étoiles de 540 chambres, 144 appartements de grand luxe, 410 villas, de nombreuses piscines, un centre de séminaires, un kid's club et une grande place d'animation touristique. Beachcomber La firme transnationale Domaine Palm Marrakech a signé le 12 septembre 2006 à Rabat une convention de près de 2 milliards de dirhams. Ce projet prévoit plus de 5300 lits, dont 2500 supplémentaires dans le secteur hôtelier. Par ailleurs, ce programme d'investissement devait générer près de 1.545 emplois directs. La première unité hôtelière de ce programme (qui s'étendra sur une superficie de 225 ha) aura une capacité de 720 lits et portera l'enseigne Royal Palm, de la société Beachcomber, basée aux îles Maurice. CDG et SABR Amenagement et Dubai International Composition du projet : Le projet s'étend sur une superficie de 4.000 ha. • Le nouveau pont Moulay Hassan, d'une longueur de 370 mètres, nécessite des investissements de 450 millions de dirhams et 30 mois de travaux ; • La réalisation d'un tramway, dont les travaux ont déjà commencé, et qui nécessitera un financement de l'ordre de 2,7 MMDH. Les partenaires sont : L'Agence pour l'aménagement de la vallée du Bouregreg, la Direction générale des collectivités locales, le Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Total Investissement : estimé à 6,4 Milliards de DH. •La deuxième étape est «Amouaj» Axé sur le programme Sahat Al Kabira il se déploie sur 100 hectares. Il s'articule autour d'infrastructures touristiques et de services: un port de plaisance pour les yachts, des hôtels et des stations balnéaires 5 étoiles, un centre de conférences internationales, des bureaux, des centaines de boutiques et de magasins, des centres commerciaux et des amphithéâtres en plein air. Il englobe également, sur une superficie de 200.000 mètres carrés, des milliers d'unités de logement, des bureaux de luxe… Investissement : 20 milliards de dirhams. Les partenaires sont : la CDG et SABR Aménagement et Dubaï International Properties, une des sociétés de Dubaï Holding. • Total investissement : estimé à 2 MM$. • Echéancier : La réalisation de ce projet s'étale sur 10 ans. CMKD Le Consortium Marocco Koweitien de développement (CMKD) a, depuis sa création, contribué dans la réalisation de plusieurs unités hôtelières dans différentes villes du Maroc, connues sous l'appellation : la chaîne hôtelière «FARAH», avec une capacité d'hébergement de 910 chambres ainsi qu'à la promotion du tourisme marocain. Depuis le démarrage de son activité, le Groupe CMKD a fortement contribué au développement du secteur de l'immobilier, notamment à travers ses sociétés filiales (Diyar et Maqam), dans la réalisation de grands projets d'habitation sous forme d'unités résidentielles situées dans différentes villes du Maroc (Casablanca, El-Jadida, Salé et Mohammédia). Diar Qatri • Projet : Al-Houara • Promoteur : Le groupe Qatari Diar Investissement : 3,4 MMDH et la création d'emploi de1500 emplois. La station de Houara sera dotée de deux hôtels dont un super-luxueux avec 25 villas particulières, un deuxième de 5 étoiles et un troisième de 4 étoiles. Au total, ce sont 1.300 lits qui s'ajouteront à la capacité hôtelière de la région. Par ailleurs, un appart-hôtels de 400 lits, une résidence touristique et des villas pour VIP sont également prévus. Le tout pour un total de plus de 1.000 lits. Ces équipements touristiques seront complétés par un golf de 18 trous et un centre de conférences. Ce dernier sera situé au cœur du complexe balnéaire. Dubai International et la CDG Chrifia, Marrakech Superficie : 128 hectares Investissement : 9 MMDH dont 70% CDG et 30% Dubai International Properties Ce projet contribue au développement touristique de la région, en exploitant ses atouts culturels et géographiques ; situé sur la route de Ouarzazate, pour un montant de 9 milliards de dirhams, il vise à promouvoir une offre touristique globale, composée de résidences hôtelières et de villas, autour de zones de commerces et de loisirs, dont un golf. Dubaï International Properties et la CDG sont associés comme souvent pour la réalisation. Amwaj Situation : Vallée du Bouregreg Superficie : 112 hectares Investissement : entre 15 à 20 MMDH prise en charge à hauteur de 30% par la CDG, 50% par la DIP et 20% par les autres investisseurs. Marina de Casablanca Situation : Entre l'actuel port et la Mosquée Hassan II Superficie : 23 hectares Investissement : 5 MMDH dont 70% CDG et 30% Dubai International Properties (DIP) Ce chantier, prévu pour s'achever en 2012, s'étend sur 24 hectares entre le port et la mosquée Hassan II, et s'inscrit dans un plan de modernisation du cœur de la capitale économique, à laquelle il rend sa vocation océane. Il comprend de l'hôtellerie, un Palais des Congrès, des commerces, des bureaux, et des logements ; 5 milliards de dirhams seront nécessaires pour sa réalisation, apportés conjointement par la Caisse de Gestion (70%) et Dubaï International Properties (30%). Superficie : 24 hectares entre le port et la mosquée Hassan II. Les travaux ont démarré le 27 mars 2007. Estimation globale de l'investissement : 5 MMDH. L'Etat participera à hauteur de 1,5 Mds DH Gestion du projet : «Al Manar» filiale de la Caisse de dépôts et de gestion (CDG) Cap d'El Hank, Casablanca Situation : Zone entourant le phare de Casablanca Projet : Hôtellerie, commerces, bureaux, logements, lieux de loisirs, restauration, équipements culturels Investissement : 4 MMDH dont 70% DIP et 30% CDG Ce projet a pour objectif d'impulser l'économie casablancaise et de renforcer sa position de pôle économique. Il s'étend sur 25 hectares, autour du phare et comprend le même type d'aménagement que le projet de la Marina. L'investissement de 4 milliards de dirhams est pris en charge à 70% par Dubaï International Properties et d'autres investisseurs, dont la CDG (30%). Plan Azur Un plan porte sur la réalisation de 6 stations balnéaires intégrées visant à assurer un développement régional équilibré au profit de 6 stations balnéaires. • En matière d'arrivées touristiques: atteindre 10 millions de touristes, dont 7 millions de touristes internationaux (contre 6,6 millions en 2006) ; • Investissements: 9 milliards €, (aménagement des nouvelles stations balnéaires, infrastructures, hôtellerie et animation) pour arriver à 230000 lits; • Recettes: atteindre 48 milliards € de recettes en devises ; • Emploi : 600.000 emplois nouveaux seront créés ; • Contribution du tourisme au PIB: progression en moyenne annuelle de 8.5%, ce qui la porterait à près de 20% à l'horizon 2010. • Station de Saïdia, Mogador, Essaouira, Mazagan, El Jadida, Port Lixus, Larache, Station Taghazout, Agadir, Plage Blanche, Guelmim Mogador, Essaouira Aménageur : Le Groupement de : Thomas & Piron, Risma (Accor) et Colbert Orco. Programme : D'une capacité totale de plus de 10.600 lits, cette station sera dotée de : 11 unités hôtelières et 150 maisons d'hôtes, 3 golfs de 18 trous chacun, des commerces, des unités résidentielles en villas d'une capacité de 3.800 lits. Investissement : 5,2 MMDH Station Mazagan, El Jadida Aménageur : Le groupement de : Kerzner International, Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), Société Maroco-Emiratie de Développement (SOMED) et MAMDA/MCMA Programme : Cette station prévoit une capacité d'hébergement de 3 700 lits hôteliers. Elle offre également une palette d'équipements d'accompagnement. Montant d'investissement global : 6,3 MMDH Station Taghazout, Agadir Aménageur : Groupement de Colony Capital, Lapesan et Sotocan. Investissement global : 10 MMDH Offshoring Potentiel : Emergence d'une filière offshoring (délocalisation de services et processus administratifs) sur la base des avantages comparatifs de maîtrise de la langue (français, espagnol) et de coût avantageux de la main d'œuvre moyennement qualifiée. Chiffre d'affaires additionnel : évalué entre 25 et MMDH Activités concernées par l'offshoring : relèvent principalement de deux grands domaines et six filières : (i) le domaine du BPO (Business Process Outsourcing ou externalisation des processus métiers, (ii) le domaine de l'ITO (Information Technology Outsourcing ou externalisation des processus liés aux technologies de l'information). Les télécommunications Wana WANA a été attributaire d'une licence nouvelle génération pour l'établissement et l'exploitation d'un réseau de télécommunications fixes incluant les services de mobilité restreinte et des transports interurbain et international. La société Maroc Connect, va construire et développer des infrastructures de télécommunications à travers le Royaume du Maroc pour offrir des services innovants et concurrentiels aux différents segments du marché marocain. Dans ce sens, des prestations de services de voix fixe, de voix en mobilité restreinte et d'accès Internet à un plus grand nombre d'utilisateurs. Meditelecom Projet dans le cadre de la Commission des investissements en 2004 • Montant d'investissement : 1 MMDH • Nombre d'emplois : 200 emplois Itissalat Al Maghrib • Montant d'investissement : 7,4 MMDH Energie et parcs éoliens Dans le cadre de la stratégie de développement des énergies renouvelables et de valorisation des ressources énergétiques nationales, L'ONE a lancé d'importants projets dans plusieurs régions du Maroc dont la vitesse moyenne du vent dépasse les 8m/s notamment à Essaouira et Tanger. La valorisation du potentiel éolien a démarré en 2000 avec la mise en service de deux projets réalisés par l'ONE au Nord du royaume : le parc éolien Abdelkhalek Torrès, réalisé en production concessionnelle et le parc éolien modèle de l'ONE, réalisé sur le même site. L'expérience acquise en ce domaine, à travers la réalisation de ces deux parcs, a permis à l'ONE de renforcer la production éolienne avec le lancement : Centrale électrique de Tahaddart Projet de centrale électrique de Tahaddart Il a été développé par l'ONE en partenariat avec l'opérateur espagnol ENDESA et le groupe SIEMENS dans le cadre de la production concessionnelle et dont les contrats ont été signés en décembre 2002. Energie Electrique de Tahaddart (EET), société de droit marocain, a été créée pour construire et exploiter cette centrale dans laquelle 48% du capital est détenu par l'ONE, 32% par Endesa Europa et 20% par Siemens Project. Centrale électrique hybride à Aïn Béni Mathar Projet de construction d'une centrale électrique hybride à Aïn Béni Mathar, à environ 80 km au sud de la ville d'Oujda. La centrale électrique hybride (énergie solaire et gaz naturel) aura une puissance de 472 MW, comprenant un cycle combiné de 452 MW et une composante solaire de 20 MW, avec une production annuelle nette de 3.538 GWh. Jorf Lasfar La société dite «JORF LASFAR ENERGY COMPANY» par abréviation «JLEC», est une société anonyme de droit privé marocain attributaire d'une concession de la part de l'Office National d'Electricité (ONE) pour l'exploitation des activités de production privée des énergies électriques à Jorf Lasfar. En effet, l'ONE, établissement public détenant le monopole de production de l'énergie électrique a entrepris depuis des années, une politique de développement intensif de la production électrique et s'est substitué la société «JLEC» afin d'assurer la conception, le financement, la construction, la mise en service des unités 3 et 4, ainsi que l'exploitation et la maintenance des unités 1,2,3 et 4 de la centrale thermique de Jorf Lasfar, et ce, pour une durée de 30 années. Parc éolien d'Essaouira 60 MW Situé à Cap Sim à 15km à vol d'oiseau au sud d'Essaouira, ce parc éolien est d'une puissance totale de 60 MW, soit une productibilité moyenne annuelle de 210 GWh. Développé par l'ONE, le projet du parc éolien d'Essaouira a été confié, après appel à la concurrence, à la société espagnole GAMESA EOLICA qui prendra en charge les études d'exécution, les travaux de génie civil, la fourniture, le montage, les essais et la mise en service ainsi que le contrat de service après vente pendant neuf ans. L'ONE a soumis ce projet à une étude d'impact sur l'environnement et à une étude ornithologique selon les directives et les recommandations de la Banque Allemande KfW : l'impact environnemental est globalement positif. Permettant une réduction de 156 000 tonnes de CO2, le parc éolien d'Essaouira est approuvé par l'Autorité Nationale désignée du Maroc, en charge des questions des changements climatiques et du Protocole Kyoto et figure parmi le portefeuille des projets de Mécanisme pour le Développement Propre Marocain. Parc éolien Laâyoune Construction en 2007 d'un parc éolien d'une capacité de 10 mégawatts à Laâyoune. La convention pour la construction de ce parc éolien a été signée par l'Office national de l'électricité (ONE) et les Ciments du Maroc (filiale du groupe Italcementi). Ce parc éolien alimentera en priorité une usine de Ciments du Maroc à Laâyoune. L'excèdent serait injecté dans le réseau de l'ONE pour alimenter les cimenteries d'Agadir, Marrakech et Safi. Le projet de création du parc éolien de Laâyoune s'inscrit dans le cadre de la stratégie marocaine de diversification des sources d'approvisionnement en électricité. Chef-lieu du Sahara occidental, ce parc éolien renforcera, en effet, la production de l'électricité dans le Sahara. Les énergies renouvelables représentent 1 % de la consommation de l'énergie du pays. Le gouvernement souhaite porter ce taux à 12 % d'ici 2012, notamment à travers l'augmentation des parcs éoliens et de la production de l'énergie solaire. Projet du parc éolien de Tarfaya Le Projet comprend le développement, le financement, la conception, l'ingénierie, la fourniture, la construction, la mise en service ainsi que l'exploitation et la maintenance d'un parc éolien d'une puissance totale de 200 MW, extensible à 300 MW. Les éoliennes seront de puissance unitaire supérieure ou égale à 850 kW. Le parc sera situé dans la région de Tarfaya au Royaume du Maroc. Investissement direct étranger Depuis 1997, l'investissement étranger direct au Maroc s'est accru passant de 11,5 MMDH en 1997 à 38 MMDH en 2007 et à 27,1 MMDH. Depuis 2006, le flux d'IDE au Maroc semble se détacher progressivement de la privatisation dans la mesure où plusieurs secteurs économiques ont connu une bonne progression en dehors des opérations de privatisation : tourisme, immobilier, télécommunications, assurances et banques, industrie, transports etc. A partir de 2005, s'esquisse une tendance de reprise de l'IDE, tant par l'augmentation des recettes des IDE de la majorité des pays investisseurs au Maroc que par l'arrivée de nouveaux pays investisseurs en particuliers les pays arabes. 1. Les investissements directs étrangers en provenance de l'Union Européenne La répartition des IDE par pays d'origine fait apparaître la part importante de l'UE, durant la période 1997-2008. Au même titre que les années précédentes, les recettes d'IDE au Maroc provient essentiellement de l'Europe. Les recettes d'IDE en provenance des 13 pays européens qui ont investi le plus au Maroc en 2008 représentent près de 74%. La France maintient sa position de premier investisseur au Maroc pour la quatrième année consécutive, avec 10 070millions de DH contre 8645,2 millions de DH en 2006. L'investissement français représente plus de 39% de l'ensemble d'IDE reçus par le Maroc. L'augmentation des investissements français en 2007, s'explique en particulier par le rachat de la COMANAV par le groupe CMA-CGM sur la base du prix global de la totalité du capital de la compagnie de 2,25 milliards de DH. L'Espagne a réalisé en 2008 des investissements de l'ordre de 2464,9 millions de DH en baisse comparativement à 7191,9 millions de DH en 2006,La Grande Bretagne parvient à améliorer son classement pour se situer, pour la première fois à la troisième position des pays européens ayant le plus investi au Maroc avec 1208 millions de DH. 2. Les investissements directs étrangers en provenance des pays arabes Les investissements arabes au Maroc ont sensiblement progressé en 2008 pour atteindre près de 20% du total contre 9,9% en 2006, en progression de plus de 10 points. Premier pays arabe investissant au Maroc et troisième rang dans le classement général les Emirats Arabes Unis ont investi 4816,9 Mdhs, soit 10% du total des IDE d'origine arabe, le reste étant réparti entre le Koweit , l'Arabie Saoudite et le Qatar . Les recettes de l'IDE d'origine des pays arabes se sont traduites par des investissements dans les secteurs immobilier et du tourisme principalement. 3. Répartition des IDE au Maroc par secteur - Le Tourisme Secteur a fort potentiel, le tourisme s'est inscrit ces dernières années sur un trend haussier à tous les niveaux. Les investissements dans ce secteur ont connu depuis 2004 une progression importante en flux d'IDE (1 430 MDH en 2004, 3 808 MDH en 2005 et 7 828 MDH en 2006). Les recettes d'IDE à destination de ce secteur en 2007 se chiffrent à 5693,7 millions de DH. - L'immobilier Avec un investissement global de 5693,7MDH, le secteur immobilier s'est hissé en 2008 au premier rang alors qu'il était troisième en 2006 avec 4116 MDH. Les investissements dans le secteur sont essentiellement stimulés par la dynamique des chantiers liés à la «Vision 2010 pour le tourisme», au programme de logement social, et aux chantiers publics (aménagement urbain, création de nouvelles villes…). - Les Télécoms La hausse des recettes d'IDE dans ce secteur a connu en 2007 une progression de plus de 112% avec un montant de 3086,9 MDH contre seulement 27,4 MDH en 2006. Néanmoins, l'activité du secteur enregistre chaque année une activité intense et soutenue menée par les opérateurs marocains qui sont les principaux investisseurs dans ce secteur. - L'énergie et mines et les Transports Ces secteurs ont connu leur plus fort niveau d'investissement jamais atteint. Ainsi, les secteurs de l'énergie et mines ont passé de 100 millions dhs en 2006 à 2 818,5 de Mdhs en 2007. Le secteur des transports a, pour sa part, suivi la même tendance, il a reçu un flux de l'ordre de 2 737,5 Mdhs contre seulement 56 Mdhs en 2006. - L'industrie Premier secteur pourvoyeurs d'IDE en 2006 (8972,6 MDH), les recettes d'IDE dans l'industrie ont connu un net fléchissement en 2008 se situant à 1390,5 MDH. D'après le rapport WIR 2008 de la CNUCED, le flux de l'IDE à destination du Maroc en 2007 a enregistré une légère croissance atteignant en 2007 le montant de 2,57 milliards $ US contre 2,4 milliards $ US en 2006 lui permettant d'être classé à la 4ème place et d'améliorer son classement d'un point par rapport à 2006. Durant les dernières années, le Maroc est devenu l'une des destinations privilégiées des flux des IDE parmi les pays du Moyen-Orient et d'Afrique. Ainsi, depuis 2003, le Maroc se situe au rang des pays africains leaders en matière d'attraction de l'IDE. Depuis la première opération de privatisation réalisée en 1993, ce sont au total 73 entités publiques et semi-publiques qui ont été transférées au secteur privé. Les recettes totales s'élèvent à plus de 14 milliards de $, y compris celles relatives aux licences Télécoms (1,7 milliards de $). Au delà de leur dimension financière, les opérations de privatisation ont permis la libéralisation de certains secteurs tels les télécommunications et les tabacs et ont favorisé un courant d'investissement privé avec des retombées positives sur l'emploi et la productivité. Plusieurs opérations de privatisation d'envergure ont été réalisées et ont permis de drainer des recettes importantes d'IDE un savoir-faire appréciable, l'entrée de partenaires de renommée internationale dans les tours de table ainsi que le renforcement des entreprises concernées grâce à l'accélération des investissements. Parmi ces opérations, on peut citer Vivendi Universal, Imperial Tobacco (Altadis), Arcelor, Renault, CMA-CGM, Accor, etc. Le poids des investissements d'origine française (48 % du total) dans les opérations de privatisation est important. Il s'explique dans une large mesure par l'importance de l'investissement réalisé par Vivendi Universal qui a acquis 53% du capital de Maroc Télécom pour près de 5 milliards $ ainsi que par l'investissement de CMA-CGM dans la compagnie marocaine de navigation maritime (Comanav) pour un montant de 2,23 milliard de dhs. Les investisseurs espagnols arrivent au second rang des investisseurs étrangers dans le processus de privatisation en raison de la privatisation de la Régie des Tabacs par Imperial Tobacco (Altadis). Port Tanger – Med - Tanger - Med I Première partie du môle principal : • Réalisateur : groupe Bouygues • Coût total : près de 2,6 MMDH. - Zones Franches du port : • Une zone franche logistique de 98 ha à Oued R'mel, destinée à l'entreposage des marchandises et à une transformation légère/contrôle de qualité, • Des zones franches industrielles, Meloussa I et II, situées dans la région de Tanger-Tétouan qui cibleront principalement des industries de production à vocation export, • Une zone «duty free» commerciale de 125 ha à Fnideq, • Une zone touristique de 190 ha près de Fnideq, Gestionnaire : Jbal Ali Free Zone ( Dubai) : Gestionnaire des zones Franches - Tanger - Med II Situé à proximité immédiate de Tanger-Med, le deuxième port comptera trois quais à conteneurs d'une capacité totale de cinq millions de «boîtes», un terminal de réception du gaz naturel liquéfié et une installation de regazéification. • Investissement : 1,7 MM$ • Le deuxième port formera avec le port Tanger-Med un complexe portuaire d'une capacité globale d'environ 8,5 millions de conteneurs. Port Tanger – Med - Tanger - Med I Première partie du môle principal : • Réalisateur : groupe Bouygues • Coût total : près de 2,6 MMDH. - Zones Franches du port : • Une zone franche logistique de 98 ha à Oued R'mel, destinée à l'entreposage des marchandises et à une transformation légère/contrôle de qualité, • Des zones franches industrielles, Meloussa I et II, situées dans la région de Tanger-Tétouan qui cibleront principalement des industries de production à vocation export, • Une zone «duty free» commerciale de 125 ha à Fnideq, • Une zone touristique de 190 ha près de Fnideq, Gestionnaire : Jbal Ali Free Zone ( Dubai) : Gestionnaire des zones Franches - Tanger - Med II Situé à proximité immédiate de Tanger-Med, le deuxième port comptera trois quais à conteneurs d'une capacité totale de cinq millions de «boîtes», un terminal de réception du gaz naturel liquéfié et une installation de regazéification. • Investissement : 1,7 MM$ • Le deuxième port formera avec le port Tanger-Med un complexe portuaire d'une capacité globale d'environ 8,5 millions de conteneurs.