Le britannique Predator Oil & Gas a annoncé, lundi 24 mai dans un communiqué, avoir soumis une offre pour la construction et l'exploitation d'un terminal flottant d'importation de gaz naturel liquéfié (FSRU) au Maroc. En réponse à un appel d'offres du ministère de l'Energie, des Mines et de l'Environnement, datant du mois d'avril dernier et échéant le 31 mai prochain, le britannique Predator Oil & Gas, coté en bourse au Royaume-Uni, a annoncé, lundi 24 mai dans un communiqué, avoir soumis une offre pour la construction et l'exploitation d'un terminal flottant d'importation de gaz naturel liquéfié (FSRU) au Maroc. Le Predator, déjà opérant au Nord du Royaume, dans sa licence onshore à Guercif, avance dans son communiqué que la portée initiale du projet FSRU au Maroc porte, d'ici 2025, sur un besoin annuel de 1,1 milliard de mètres cubes (Gm3) qui passera à 1,7 milliard en 2030 et à 3 milliards en 2040. « Le Maroc dispose actuellement d'une faible consommation de gaz, estimée à un peu plus de 1 Gm3/ an, et s'approvisionne en gaz algérien dans le cadre de son accord de transit du gaz algérien vers l'Espagne. Cependant, le pays se tourne de plus en plus vers le gaz et les énergies renouvelables pour réduire sa production d'électricité au charbon», explique la société Predator Oil & Gas. Ainsi, la société britannique indique que le projet FSRU au Maroc était « envisagé comme étant un projet à long terme qui n'entre pas en concurrence avec ses plans à court et moyen termes pour sa licence à Guercif », précise la même source. En ajoutant que c'est « potentiellement un ajout complémentaire à la stratégie de développement commercial de la société pour le Maroc » explique la société, dans le but « d'augmenter à la fois la matérialité et le potentiel pour les futures exportations de gaz vers l'Europe une fois que le marché national du gaz marocain atteindra sa capacité ».