Le gouvernement a approuvé la demande de licence de la compagnie pétrolière et gazière anglaise Predator Oil & Gas pour l'exploration et l'évaluation des hydrocarbures à l'est du Maroc. La demande de licence exclusive de la société a été acceptée par l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) au nom du gouvernement. Le permis, qui couvre 7.269 km², recouvre les permis Guercif I, II, III et IV situés à l'est des gisements de gaz en production du bassin de Gharb. «La direction de Predator a sélectionné Guercif sur la base de ses 12 années d'expérience dans l'exploration et le financement d'opportunités marocaines. C'est un atout qui cadrera parfaitement avec la stratégie de la société, consistant à développer des opportunités gazières adjacentes aux infrastructures, où les risques géologiques et commerciaux peuvent être démontrés comme étant faibles», affirme Paul Griffiths, PDG de Predator Oil & Gas. En effet, la région de Guercif représente une opportunité de forage, à court terme, à fort impact, à faible coût et dans un environnement commercial et opérationnel sophistiqué et stable bien compris par la direction de Predator Oil & Gas. La société exploitera la licence par l'intermédiaire de sa filiale Predator Gas Ventures, avec une participation de 75%. L'ONHYM détiendra les 25% restants et aura le droit de restituer jusqu'à 25% des actions en cas de développement d'hydrocarbures, moyennant le paiement de sa quote-part des coûts à terme. Cette licence sera valable huit ans et divisée en trois phases. La société aura des droits sur la licence pour une période initiale de 30 mois. La deuxième période, de prolongation, sera de 36 mois et la troisième de 30 mois. Au cours de la période initiale, la société prévoit de lancer un programme d'exploration, portant sur le traitement des données sismiques existantes de 250 km, et le forage d'un puits à une profondeur minimale de 2.000 m. L'objectif du programme sera donc de tester une anomalie sismique de grande ampleur censée indiquer la présence de gaz tertiaire peu profond dans la région. Cette licence concerne également le gaz triasique, le pétrole et le gaz jurassiques, que la société envisage d'évaluer au cours des première et deuxième périodes de prolongation.