Après un arrêt de plus d'un an, les professionnels du transport ont renouvelé leurs revendications pour la reprise d'activités de la gare routière Ouled Ziane de Casablanca. Les autorités locales de la ville de Casablanca avaient décidé de fermer la Gare routière « Ouled Ziane », suite au chaos qu'elle a connu après l'annonce du «lockdown» de certaines villes marocaines à la veille de la célébration de l'Aïd al-Adha. Cette décision avait suscité la colère de l'ensemble des passagers qui se sont rendus à la gare dans l'espoir de rejoindre les leurs ou de regagner leurs villes de résidence.Dans ce sens, les professionnels du transport ont réitéré leur volonté de voir à nouveau l'ouverture des portes de la gare, dont la fermeture a duré plus d'un an. Ils ont en effet appelé à l'intervention du gouvernement pour trouver une issue à la fois aux employeurs et aux travailleurs qui sont désormais dans une situation qui n'est pas à envier. Ces derniers expriment leur mécontentement face à la longue durée d'arrêt de travail qui a eu des effets négatifs sur leur revenu journalier, interpellant à cette occasion le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, et le maire de Casablanca, Abdelaziz El Omari, pour accélérer le processus de sa réouverture. Insatisfaction des Casablancais Tout en déplorant l'inactivité de ce secteur générateur de richesses au Royaume, un certain nombre de Casablancais se plaignent de la hausse flagrante des prix des billets, qui est imposée au gré des chauffeurs, qui se trouvent désormais du côté du périmètre de la gare.Les propriétaires de bus profitent du contexte sanitaire actuel en imposant des prix de billets qui atteignent, dans certains cas, le double du prix par rapport aux jours normaux.Ce qui, selon des médias locaux, a poussé les Casablancais à lever leur voix pour que les autorités agissent de toute urgence pour mettre fin à ce calvaire traversé par ceux souhaitant se déplacer entre les villes. Des charges mensuelles en cours Malgré l'ambiguïté et l'incertitude qui règnent autour de l'ouverture de la gare routière, les charges mensuelles (taxes, assurances, etc.) demeurent les mêmes. Les professionnels déplorent le fait qu'aucune aide ne leur a été octroyée, pointant du doigt le silence des autorités. Ils avaient réclamé à moult reprises la reprise de leur activité, dans le strict respect des mesures sanitaires, mais aucune réponse « réelle et effective » ne leur a été accordée pour gérer la situation. Mis à part les nombreux employés ayant perdu leurs postes, les entreprises de transport ainsi que les métiers parallèles à caractère informel font face à d'énormes lacunes financières et sont même sur le point de se déclarer en faillite.
Le ras-le-bol des transporteurs Les professionnels du transport ont organisé, en janvier dernier, un sit-in de protestation contre la non reprise de leur activité, à la gare routière Ouled Ziane de Casablanca. La décision des autorités locales de la métropole de fermer la plus grande gare routière au Royaume ne semble pas plaire aux transporteurs. Ces derniers, lourdement impactés par l'inactivité de ce secteur, ont, par le biais, de cette manifestation pacifique, appelé à la réouverture de ladite gare dans le respect strict des consignes sanitaires, notamment en prenant en considération la distanciation sociale à la fois dans l'enceinte de la gare et à bord des autocars.