L'eye tracking et identification faciale déjà très répandues dans la téléphonie, ne sont que le bout de l'iceberg. La partie à découvrir est beaucoup plus importante. L'eye tracking ou oculométrie, technique qui permet le suivi du mouvement oculaire à travers des caméras permettant de calculer la direction du regard. Ce domaine à fait l'objet de nombreuses recherches qui ont abouti à des avancées importantes relatives à l'identification des personnes sous l'objectif d'une caméra.
Selon des chercheurs allemands, le suivi et l'analyse des mouvement oculaires permettent de relever le genre, âge, origine ethnique, traits de caractère, ainsi que peurs et habitudes de consommation de drogues. Ainsi, l'eye tracking peut révéler certains troubles cognitifs, tels que le trouble du spectre de l'autisme (TSA), du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), le trouble obsessionnel compulsif (TOC), les maladies de Parkinson ou d'Alzheimer , ou encore la schizophrénie , lit-on sur Futura Science (portail de vulgarisation scientifique). Mouvements oculaires et identification Les données biométriques sont définies en tant que : « toute caractéristique physique ou biologique permettant d'identifier une personne », les empreintes digitales et ADN en sont l'exemple. Dans ce sens, on ajoute également les yeux car les caractéristiques biophysiques des pupilles sont particulières à l'individu. Sera-t-il possible alors d'utiliser ces données pour se libérer des supports d'identification physiques (Passeports, cartes nationales...etc.) ? Une question dont on ne tardera pas à avoir une réponse.