Le ministère de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau a réaffirmé s'est déclaré ouvert au débat, afin de trouver une solution aux professionnels du secteur, durement touchés par les effets ravageurs de la pandémie. « Pas de touristes, pas d'entrée d'argent et donc la faillite », une formule qui résume la situation de nombreux transporteurs touristiques, touchés de plein fouet par l'arrêt de leur activité durant la crise sanitaire. Depuis des mois, ces derniers sont en négociation avec les établissements de crédit pour régler un désaccord qui semble pour le moment insoluble : reporter les échéances de remboursement des crédits. Grâce à une entremise du ministère du Tourisme, plusieurs réunions avaient eu lieu entre les représentants des corporations concernées et ceux du secteur bancaire, ainsi qu'avec le comité de veille économique. Faute d'une entente définitive sur leurs revendications, la Fédération nationale du transport touristique avait fait appel à l'intervention du ministère de l'Equipement et du Transport, en tant que département de tutelle, afin de trouver une solution à leur problème qui dure depuis des mois. Le ministère d'Abdelkader Amaara a réagi dans un communiqué, publié ce samedi, pour réaffirmer son ouverture permanente à la discussion de l'ensemble des contraintes que connait le secteur du transport touristique. « Ce processus est attesté par le nombre important de réunions organisées par les services du ministère avec les représentations professionnelles du transport touristique, suite aux instructions du ministre de l'Equipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau », indique la même source. En plus du report des dettes, les transporteurs touristiques demandent un allégement de leurs charges fiscales, telles que la taxe à l'essieu (vignette), et veulent bénéficier d'un programme d'aide financier, qui ressemble au mécanisme de prêts garantis. A cet égard, le ministère de l'Equipement a indiqué que ce genre de mesures revendiquées n'est pas de son champ d'intervention. Cependant, un programme a été élaboré visant à accompagner des secteurs économiques et professionnels supervisés par le ministère de l'Equipement, dans le cadre de la lutte contre les effets néfastes de la pandémie sur le secteur mentionné. Ce programme contient quelques mesures de soutien telles que la prolongation, d'une année supplémentaire, la durée d'exploitation des véhicules affectés aux transports touristiques, disposant d'un agrément d'exploitation avant le 06 janvier 2020. En outre, le ministère propose de reporter de deux ans, la mise en application de la décision de la Commission nationale du Transport relative au retrait de l'autorisation en cas de sa non-exploitation durant la première année. Le ministère compte poursuivre le dialogue avec les professionnels du secteur. Le communiqué précise qu'une réunion avec les représentants du secteur du transport touristique, aura lieu avant la fin du mois de mars 2021.