Après avoir été empêchés d'entrer dans les stations d'Oukaïmeden et d'Ifrane, les professionnels du transport touristique s'adressent à Laftit. Après que la gendarmerie royale ait interdit les touristes et les véhicules de transport touristique d'accéder aux régions d'Ifrane et d'Oukaïmeden, la Fédération Nationale du Transport Touristique (FNTT) s'est adressée au ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, et le Wali de la région Marrakech-Safi, Karim Kassi Lahlou. La FNTT a demandé une réunion avec les deux responsables ainsi que les professionnels de la région d'El Haouz, le préfet de police de Marrakech, le commandant régional de la gendarmerie royale, le directeur régional du ministère du Transport et le délégué régional pour le tourisme. Ouverture des routes : une nécessité pour sauver la population Dans la lettre de correspondance adressée au ministre, la Fédération a déclaré que «les professionnels du secteur du transport touristique au Maroc se plaignent des mesures adoptées par le gouvernement marocain pour limiter la propagation du Coronavirus». La FNTT a ajouté que «la longue période d'application de ces mesures et leur sévérité, notamment auprès des professionnels du transport touristique par rapport aux autres moyens de transport, a suscité beaucoup de colère chez les professionnels ». Notant que «ce qui s'est passé sur la route reliant Marrakech et Oukaïmeden en est la preuve». La Fédération nationale du transport touristique a révélé que «ce qui aggrave la situation, est cette injustice apparente, scandaleuse et honteuse envers le secteur du transport touristique, car ces véhicules de transport touristique ne peuvent pas traverser les zones touristiques adjacentes à la ville de Marrakech, tandis que les taxis, le double transport, le transport de passagers sont autorisés à circuler normalement et sans complications, bien que le nombre de sièges spécifiés et les conditions préventives nécessaires ne soient pas respectés». Dans ce sens, la Fédération a appelé à «la nécessité d'ouvrir la route à tous et de ne pas empêcher les moyens de transport touristique d'accéder, sauf si c'est pour un contrôle ou pour un renforcement de la surveillance afin de garantir aux voyageurs une circulation en toute sécurité dans des véhicules légaux et de respecter les conditions préventives pour limiter la propagation du Coronavirus». Ces mesures s'avèrent nécessaires pour relancer le secteur du tourisme dans la région en général, étant donné qu'il s'agit de la première activité sur laquelle dépendent la population et la grande majorité des investisseurs.