« Être ou ne pas être », la question taraude depuis toujours les dirigeants du Polisario. La réfutation du statut de représentant auprès de l'ONU signifiée par son Secrétaire général, Antonio Guterres, à Sidi Mohamed Omar, l'agent propagandiste du Polisario à New York, a été ressentie comme une menace par les miliciens séparatistes. Seuls les Etats souverains peuvent disposer d'un représentant aux Nations Unies. Dissiper ainsi l'illusion d'existence, qui constitue le fonds de commerce des polisariens et l'outil de leur mainmise oppressive sur les habitants des camps de Tindouf, leur est évidemment insupportable. Leur chef, Brahim Ghali n'a d'ailleurs pas manqué de dénoncer le rapport sur l'affaire du Sahara, adressé par le SG de l'ONU au Conseil de sécurité, comme étant « réducteur ». Ce rappel onusien du non-être polisarien est venu s'ajouter à un autre, celui du représentant du Maroc auprès de l'ONU, Omar Hilale, qui n'a fait que souligner, lors de la récente réunion ministérielle du Mouvement des pays non alignés à l'occasion du 65ème anniversaire de la conférence de Bandung, une simple évidence : « la question du Sahara occidental n'est pas une question de décolonisation ». La Marche verte, il y a 45 ans, a mis fin à la présence espagnole dans les provinces du Sud du Maroc. Depuis lors, les habitants de ces provinces participent pleinement à la vie politique, économique, sociale et culturelle de leur pays. Le Polisario n'est plus qu'une entité zombie, comme en témoigne de manière factuelle le risible scénario de l'instance sahraouie contre l'occupation marocaine (sic !). Une quarantaine de personnes se sont réunies, le 20 septembre, au domicile d'Aminatou Haïdar à Laâyoune, pour constater que leur propagande ne fait plus recette auprès de quelque 950.000 habitants des provinces du Sud. Du Polisario, il ne reste que les fils de marionnettes manipulés par l'Algérie.