Les frères du PJD, vent debout. Même les fraudeurs de la CNSS La réforme du code électoral est toujours bloquée. Et c'est un seul parti qui barre la route. C'est bien sûr le PJD, pourquoi le cacher? Si selon le secrétaire national de l'USFP, Driss Lachgar, la majorité veut changer le mode de calcul du quotient électoral, le PJD s'y oppose à la mort. Mais oui, on n'abandonne pas un mode de calcul qui permet d'être premier. Le PJD n'a pas d'arguments solides pour bloquer cette réforme à part dit-il, qu'il est le premier parti du pays. Il ne faut pas non plus exagérer, premier avec 1.2 million de voix sur un corps électoral de 17 millions, il n'y a vraiment pas de quoi être fier. Qu'importe, au PJD, on ne discute pas. Comme toujours, la fameuse méthode Benkirane « c'est nous ou le chaos », est reprise par presque tous les pijidistes. Si cette réforme passe nous allons le regretter! Le PJD se croit vraiment fort et donc capable de soumettre tous les autres partis à sa volonté. Or, il suffit qu'un seul parti qui l'aide à former la majorité décide de prendre le large pour qu'il se retrouve sur la chaussée. Pas modestes pour un sou, les islamistes. Il y' a certainement quelqu'un qui leur gonfle les voiles. Si ce sont ceux à qui on pense, le calife d'Ankara et les frères musulmans, ils doivent peut-être changer d'embarcation. Le calife a bien des soucis en ce moment. Il est prêt à toutes les compromissions y compris vendre ses propres poulains. Pour quelqu'un qui s'est débarrassé de celui qui l'a aidé à pendre le pouvoir, un petit PJD ne pèse vraiment pas lourd. Le PJD devrait plutôt réclamer le mode de calcul du quotient intellectuel.