Dans le secteur de l'enseignement public, bon nombre de parents ont assuré via des les réseaux sociaux, être contraints de payer pour la désinfection. Sont-ils obligés de le faire ? Précisions de Noureddine Akkouri, président de la Fédération nationale des associations des parents d'élève au Maroc (FNAPEM) Le ministère de l'Education avait annoncé que tous les établissements scolaires disposent des moyens nécessaires pour la mise en place du protocole sanitaire. Or, sur les réseaux sociaux, beaucoup de parents d'élèves poursuivant leurs études dans le secteur de l'enseignement public ont affirmé être obligés de participer aux frais de désinfection en payant des montants allant de 20DH à 50DH. Ils ont même révélé avoir reçu des enregistrements vocaux de la part des présidents d'associations de parents d'élèves à titre d'avertissement, en cas de non paiement. Beaucoup de parents ont fini par payer soit par crainte de « chasser » leurs enfants de ces écoles ou par pression de la part de leurs enfants. Mais cela est t-il légitime ? « Non », rétorque le président de la fédération nationale des associations des parents d'élève au Maroc (FNAPEM) Noureddine Akkouri. «Rien et personne ne peut obliger ces parents à payer ces contributions ou supporter les frais de cette opération. Juridiquement, ces associations de parents d'élèves n'ont pas le droit d'imposer aux parents cette décision », précise t-il avant d'ajouter «la seule obligation pour les parents, est de s'acquitter des droits d'assurance. Même, le droit réclamé par les associations des parents d'élèves chaque début d'année reste facultatif. Et si un parent refuse de le payer, ils n'auront le droit ni de le poursuivre en justice ni de mettre l'enfant à la porte ». Finalement, les parents peuvent payer ces montants fixés par les associations de manière volontaire. Si leur situation financière ne le permet pas ou ne veulent pas le faire tout simplement, ils ont le libre choix. Et si certains l'ont fait sous pression, c'est surtout «parce qu'ils ignorent leurs droits et leurs obligations », estime Noureddine Akkouri.