Pour les Algériens, la condamnation de leur ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, en appelle d'autres. Les lourdes peines prononcées à l'encontre de hauts responsables politiques et du monde des affaires n'impressionnent pas les Algériens. Sur les réseaux sociaux, ces derniers réclament l'ouverture d'autres gros dossiers. L'ancien premier ministre algérien Ahmed Ouyahia vient d'être condamné par la justice algérienne à 12 ans de prison ferme. Soit deux ans de plus que Mourad Oulmi, PDG du groupe automobile Sovac, distributeur des véhicules Volkswagen et partenaire du géant allemand dans une usine d'assemblage en Algérie. L'ancien ministre algérien de l'Industrie, Abdeslam Bouchouareb, a eu moins de chance. Il été condamné à 20 ans de prison ferme, soit 17 ans de plus que l'autre ex-ministre de l'Industrie Youcef Yousfi et l'ex PDG du Crédit populaire d'Algérie, Omar Boudhiab. A la peine d'emprisonnement s'ajoutera la saisie de tous les biens de la famille Oulmi et le gel de leurs comptes bancaires, ainsi que la saisie des comptes bancaires de Ouyahia. Cette affaire a été déclenchée sur la base d'accusations de « blanchiment et transfert à l'étranger de capitaux issus des revenus criminels », de « corruption », de « trafic d'influence », et de « pression sur des fonctionnaires publics pour l'obtention d'indus privilèges ». Quid des autres Ouyahia ? Les lourdes peines ne sont guère le sujet de l'heure sur les réseaux sociaux algériens. Médias et internautes rappelle que d'autres gros dossiers attendent d'être décortiqués par la justice. Procès pour corruption en Algérie : Qui protège Abdelaziz Bouteflika ?https://t.co/oiZnR7pLQe#Algerie #Justice #Corruption #AbdelazizBouteflika — Observ'Algérie (@ObservAlgerie) June 24, 2020