Pour éviter une deuxième vague, certains pays ont opté pour un reconfinement local. Alors que l'on se réjouit du recul du Coronavirus dans plusieurs régions du monde, dans certains pays la pandémie enregistre des rebonds. Pour éviter une nouvelle vague, des confinements locaux sont imposés à nouveau en Allemagne, en Grèce, en Chine et au Portugal. Un choix stratégique qui a pour objectif de limiter la propagation de l'épidémie tout en évitant d'enrayer des économies déjà trop éprouvées. 600.000 Allemands reconfinés L'Allemagne a opté pour des reconfinements partiels et locaux. Après un déconfinement progressif entamé le 20 avril, des centaines d'employés d'un abattoir à l'est du pays ont été testés positifs. Au 22 juin, 1500 personnes ont été contaminées dans ce canton. Les autorités ont décidé alors de le reconfiner ainsi que le canton voisin de Warendorf, soit 600 000 personnes concernées par cette mesure qui durera jusqu'au 30 juin. Les bars, cinémas, musées, établissements scolaires et salles de sport ont du refermer leurs portes. Lisbonne, un cluster récalcitrant Au Potrugal aussi, le choix s'est porté sur des restrictions localisées. Auparavant, le pays a adopté un déconfinement progressif dont la troisième phase s'est achevée le 14 juin, sauf à la Lisbonne. La situation dans la capitale et ses alentours a enregistré un nouveau rebond avec 400 nouvelles contaminations quotidiennes. Du coup un nouveau reconfinement a été imposé depuis le 23 juin. Les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits. Les bars et autres restaurants doivent fermer leurs portes à 20h. Les camps de migrants ciblés En Grèce, le confinement concerne les camps de migrants. Des restrictions très strictes concernent la commune d'Echinos au nord-est du pays depuis le 18 juin. Tous les commerces sont fermés sauf les pharmacies et les supermarchés. Les habitants sont appelés à rester chez eux. Le confinement dans cinq camps de migrants installés sur les îles de la mer Egée a été prolongé pour la 4ème fois par le gouvernement grec. L'ONG Médecins sans frontières affirme cependant que ces camps ne présentent pas de risques sanitaires. Peu de cas y sont enregistrés depuis le début de la pandémie, rapporte RFI.