Face aux multiples aléas climatiques, l'agriculture doit réussir sa révolution technologique. Des solutions, techniques comme le « semis direct » prouvent que c'est possible. Le « semis direct » est une technique qui consiste à utiliser des semoirs adaptés avec zéro labour, préservant ainsi sols et stocks d'eau, tout en contribuant au développement de la vie microbienne des sols. A travers son programme Al Moutmir, OCP promeut cette solution technologique pour encourager le développement d'une agriculture intelligente. Dans ce sens, le Groupe encourage les agriculteurs, surtout les « petits », dans leurs efforts visant la préservation des sols en optant pour des cultures adaptées et peu consommatrices d'eau. Par ce biais, l'objectif est à la fois de renforcer la résilience du secteur agricole, tout en le soutenant dans ses efforts visant l'atténuation des changements climatiques. Le tout dans un cadre partenarial exemplaire réunissant OCP et le ministère de l'agriculture ainsi que l'Institut national de recherche agronomique (INRA). Dans le cadre de son programme Al Moutmir, le Groupe a mis à la disposition des agriculteurs 35 semoirs pour les céréales et les légumineuses, en plus du suivi technique de proximité qui est assuré par les ingénieurs agronomes. Cet accompagnement de proximité est assuré tout au long du cycle de la culture. Dans une première phase, plus de 10.000 hectares sont concernés. Et pour cause ! avec engagement et engouement, de nombreux agriculteurs ont vite compris l'intérêt de la technique du semis direct et l'ont aussitôt adoptée. Pour eux, c'est une aide inespérée dans un contexte difficile marqué à la fois par la sécheresse et par l'impact de la pandémie de la COVID-19. Les détails en compagnie de Brahim Boukrim, animateur régional Al Moutmir OCP Premiers résultats OCP dresse un premier bilan de l'apport de la technique du semis direct en la comparant à la méthode conventionnelle. Le Groupe a constaté une nette amélioration nette du taux levée de 12% en moyenne à l'échelle des plateformes nationales. Une réduction des coûts du travail du sol de 900 à 1200 DH/ha, a été enregistrée, soit plus de 80% du coût global dédié aux travaux de sol et de préparation de lit de semis. Autres indicateurs relevés : la réduction des coûts de la semence de 100 à 130 DH/ha, soit 30 à 35%. Ces résultats sont expliqués notamment par le bon dosage appliqué par les agriculteurs, la grande tolérance du semis direct au stress hydrique, la limitation de la perte d'eau par évaporation et une meilleure utilisation de la réserve en eau du sol. Chiffres clé – Phase I du programme Al Moutmir de semis direct * 2000 agriculteurs et agricultrices bénéficiaires * 76 communes territoriales au niveau de 18 provinces * 10 000 ha de superficie cultivée avec plus de * 99% en céréales & Légumineuses (4%) * 35 semoirs mis à la disposition des coopératives et associations agricoles * 600 plateformes de démonstration dédiées