La Présidente du Comité des 24 de l'Assemblée Générale des Nations Unies a adressé, au nom de l'ensemble de ses membres, deux invitations officielles aux élus du Sahara marocain pour participer au Séminaire Régional pour les Caraïbes, que le Comité a organisé à Grenade, du 02 au 04 mai 2019. C'est la 2eme année consécutive que l'ONU adresse des invitations aux élus du Sahara marocain en l'occurrence, Mhamed Abba et Ghalla Bahiya, respectivement vice-Présidents de la région de Laâyoune Sakia al-Hamra et la région de Dakhla Oued-Eddahab, à prendre part aux travaux du Comité des 24, en leur qualité de représentants légitimes et démocratiques des populations du Sahara marocain. Cette invitation constitue une reconnaissance par les Nations Unies du caractère démocratique et transparent des différentes élections régionales et législatives tenues dans la région du Sahara marocain. Des élections qui se sont déroulées dans une atmosphère calme et sans aucun incident, comme en atteste d'ailleurs le Secrétaire Général des Nations Unies, dans ses rapports au Conseil de Sécurité et à l'Assemblée Générale, sur la Question du Sahara Marocain. Les invitations de Abba et de Ghalla consacrent ainsi, au sein de l'ONU, les élus des Provinces du Sud, en tant que représentants légitimes des populations du Sahara marocain et les portes voix des attentes, intérêts et aspirations de cette population, dans la poursuite de la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et de l'essor socio-économique que connait la région. Cette consécration majeure intervient après celle de la participation des élus du Sahara marocain, aux tables rondes de Genève I et II, en décembre 2018 et mars 2019, dans le cadre du processus politique onusien. Elle constitue un cinglant revers aux mythes entretenus et défendus avec acharnement par l'Algérie et le « polisario » au sujet d'une prétendue représentativité de ce dernier. La participation des élus des provinces du Sud a privé le « polisario » de l'assistance financière accordée par l'ONU aux participants aux séminaires du Comité des 24, que le mouvement séparatiste et l'Algérie instrumentalisaient auparavant pour tenter de se créer une soi-disant représentativité. Plus encore, et au grand dam du « polisario » et de l'Algérie, l'écrasante majorité des participants au séminaire, en l'occurrence, Sierra leone, Dominique, St Lucie, Antigua et Barbuda, St kits et Nevis, chili, Cote d'Ivoire, Congo, Papouasie Nouvelle Guinée, Fiji, Indonésie et Grenade, ont vivement soutenu la décision de ne pas octroyer l'assistance financière au « polisario », en se prévalant de la nécessité de ne pas établir de discrimination entre la participation de ce dernier, et celle des élus du Sahara Marocain. Cette reconnaissance par l'ONU converge avec la position de l'Union européenne qui a tenue des consultations régulières et approfondies, aussi bien au Sahara qu'à Bruxelles et Strasbourg, avec les représentants élus de la région du Sahara, dans le cadre du processus ayant mené à l'adoption récente par le Parlement européen, des Accords de pêche et agricole conclus entre le Royaume du Maroc et l'UE, incluant les provinces du Sud.