«Je me fous éperdument de cette menace de boycott parce que je vais y aller. Je ne leur donne pas raison. Ma victoire, ce sera d'aller chanter à Casablanca». C'est ainsi qu'a répondu Enrico Macias à la menace de boycott de son spectacle, prévu le 14 février 2019, au Mégarama. Le chanteur s'est exprimé sur les ondes de la radio française RMC. Invité hier, 1erfévrier 2019, à l'émission «Les Grandes Gueules», il a défié les « quelques personnes » initiateurs du boycott en leur lançant : «Je serai le 14 février à l'aéroport de Casablanca quoi qu'il advienne!». Pour rappel, l'appel au boycott a été lancée, il y a quelques jours, via les réseaux sociaux par la Campagne palestinienne pour le boycott universitaire et culturel d'Israël au Maroc (MACBI). Ce collectif reproche au chanteur son soutien à Israël. «C'est une immense injustice vis-à-vis d'Enrico Macias», réplique Gilles-William Goldnadel. L'avocat franco-israélien, qui était également invité de l'émission, rappelle qu'Enrico Macias a été même critiqué à l'intérieur d'une partie de la communauté juive pro-israëlienne parce que, justement, il a toujours chanté la paix. «Il a même chanté une fois pour Yasser Arafat», ajoute-il, en concluant que s'il y a quelqu'un qui s'est mouillé pour la paix israëlo-arabe, c'est Enrico Macias. De son côté, se dernier, dépité, a comparéle Maroc à l'Andalousie d'antan. : «C'est un pays de tolérance, ce n'est pas pour quelques individus qui veulent me faire du mal que je vais changer d'avis sur le Maroc.» Le chanteur donne donc rendez-vous à ses fans le 14 février à 21 heures. Il sera en compagnie du collectif de musiciens franco-algériens Al Orchestra