Le gouvernement indien a annoncé récemment qu'il prévoit l'instauration de la peine de mort pour les violeurs d'enfants, au moment où l'Inde est bouleversée par le viol collectif et le meurtre d'une fillette de huit ans. Ces derniers jours, l'Inde a connu une série de manifestations suite au viol collectif et au meurtre d'une petite fille issue d'une tribu musulmane nomade dans l'Etat du Jammu-et-Cachemire (nord). La police a estimé qu'à travers ce crime les coupables visent à semer la terreur parmi la communauté des berges musulmans pour les pousser à quitter la région, de majorité hindoue. Le ministère de la Justice « envisageait activement » de revoir la loi sur la protection de l'enfance contre les agressions sexuelles « pour introduire la peine de mort pour les cas d'agression sexuelle aggravée contre les enfants », a indiqué le gouvernement indien dans un texte envoyé à la Cour suprême. « Le ministère est sensible au sort des jeunes enfants brutalement agressés de la façon la plus horrible », ajoute le texte. Actuellement, la loi indienne prévoit la condamnation à mort pour les assassinats particulièrement effroyables et les actes terroristes.