Au populisme sur fond politico-religieux, dénoncé par Shlomo Ben Ami dans une interview exclusive parue dans L'Observateur du Maroc et d'Afrique (en kiosques jusqu'au 18 janvier 2018), Marek Halter propose des antidotes qu'il a lui-même expérimentées. A travers un entretien accordé à la correspondante de L'Observateur du Maroc et d'Afrique à Paris, Noufissa Charaï, le philosophe franco-polonais livre une analyse approfondie notamment sur le danger du politico-religieux et propose une solution inédite pour résoudre définitivement le conflit israélo-palestinien. Extraits. Marek Halter estime que la paix reste possible au Proche- Orient, malgré le lobby religieux et malgré Trump. L'auteur d'une trilogie dédiée aux femmes de la Bible et une autre aux femmes de l'Islam martèle : « Je crois aux femmes ! ». Il rêve d'une transposition du modèle nord-irlandais pour le conflit israélo-palestinien. Le philosophe rappelle la fabuleuse histoire de Mairead Corrigan, catholique née à Belfast et Betty Williams, protestante, née à Dublin. Ce sont elles qui ont fondé en 1976, lors des affrontements en Irlande du Nord le Women's Peace Movement (Mouvement des femmes pour la paix). Devenu ensuite les Peace People (Organisation des gens de paix) avec des manifestations réunissant jusqu'à cinq cent mille personnes. Le philosophe s'en souvient : « Il y avait des centaines, des milliers de morts, il y avait des actes de torture, c'était la guérilla ! Après un énième attentat, les femmes protestantes et catho- liques sont descendues dans la rue, elles ont fait appel aux femmes ! J'étais là-bas avec Bernard Kouchner, il y avait quelques hommes et cinq cent mille femmes ! Depuis, on ne parle plus de Belfast ! ». Le message des femmes d'Irlande du Nord était clair : les affrontements n'ont pas de solutions militaires. Lire l'intégralité de cette analyse dans L'Observateur du Maroc et d'Afrique qui est en vente dans les kiosques au Maroc jusqu'au 18 janvier 2018.