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Législatives 2011 sauront-ils convaincre ?
Publié dans L'observateur du Maroc le 21 - 11 - 2011

Les partis politiques ont présenté leurs feuilles de route, leurs programmes de gouvernement. La première constatation est qu'ils mettent tous en avant les mêmes problématiques. L'emploi est en tête des préoccupations, suivi du maintien du niveau des investissements publics, voire son augmentation. Les solidarités sociale et régionale viennent après.
Dans ces conditions, la question des ressources de l'Etat se pose et donc la fiscalité est au menu. Tous affirment vouloir mettre en place une politique qui permette un taux de croissance plus fort, le maintien du déficit budgétaire à 3% et une politique de renforcement de la protection sociale.
Sur l'emploi, les chiffres pleuvent. Le RNI s'engage à créer 250.000 emplois par an, l'Istiqlal un peu moins, puisqu'il parle de 800.000 sur cinq ans dont 50 000 dans l'administration. Le PJD, sans avancer de chiffres précis, prend des engagements assez identiques.
Tous ces partis lient, bien évidemment, l'emploi à la croissance. Le PJD fait fort en promettant un taux de 7%. Il considère qu'une gestion gouvernementale plus stricte, plus économe, qu'un climat de confiance chez les opérateurs permettra d'atteindre ce taux, surtout en soutenant des secteurs qui en ont besoin.
Tous les partis appellent à la rationalisation des dépenses de fonctionnement. Ils exagèrent ces possibilités parce que l'essentiel de ces dépenses est constitué par la masse salariale. Or, ils promettent tous de nouveaux recrutements !
Par contre, et c'est une nouveauté, tous s'attaquent à la dépense fiscale, ces fameuses exonérations qui coûtent à l'Etat près de trente milliards de dirhams par an. Ils comptent sur cette ressource pour se donner les moyens de leur politique.
La réforme fiscale n'est plus un tabou au nom de la stabilité du même nom, censée constituer un élément de la visibilité nécessaire à l'investissement.
Sur ce plan là, les promesses étant identiques, pas des propositions concrètes. Tous veulent une fiscalité plus équitable, une baisse de la pression fiscale et un élargissement de l'assiette par une incitation du secteur informel, préférée au terme de lutte contre l'informel, en ces temps électoraux.
Abdelilah Benkirane s'est même prononcé pour un taux d'impôt sur les sociétés ramené à 25%, ce qui est une revendication de la CGEM. Le RNI, l'Istiqlal et le PAM sont plus évasifs sur la question.
L'impôt sur la fortune, idée qui avait été lancée comme un ballon d'essai, a disparu des programmes comme par enchantement. Par contre, l'augmentation du SMIG à 3000 DH est retenue par tous les catalogues des promesses. La CGEM ne s'y oppose pas, parce que ses adhérents ont un SMIG moyen supérieur à cette somme. Ce n'est pas le cas des PME ou encore du secteur du bâtiment ou de l'off-shoring.
Notre dossier présente les propositions des partis les plus importants. Il faut en évaluer la cohérence entre les promesses de solidarité sociale, d'emplois, d'investissements et celle de rigueur budgétaire.
L'effort fait par les politiques de présenter des programmes chiffrés doit être salué parce qu'il dénote un respect pour l'électorat jugé adulte et capable de comprendre les subtilités de la gestion de la chose publique.
Koutla Pacte pour l'avenir
HAKIM ARIF
Qui a dit que la Koutla était morte ? Elle vient de se manifester avec ce qu'elle a appelé «un nouveau pacte pour l'avenir», une plate-forme commune qui lui servir d'argument dans la bataille électorale. Ainsi, L'Unions socialiste des forces populaires, le Parti de l'Istiqlal et le Parti du Progrès et du Socialisme ont rendu public, le 2 novembre, leur programme, démontrant que la Koutla reste resserrée autours de ses fondamentaux. «Les analyses qui prédisaient l'agonie et la mort de la koutla ne sont pas fondées. Ce cadre se renouvelle grâce à ses idées», a souligné Abbas El fassi, SG du parti de l'Istiqlal. Abdelwahed Radi insiste sur le fait que la koutla n'est pas une alliance conjoncturelle, mais «une coalition qui a porté ses fruits durant les vingt années de son existence». Selon lui, elle a participé activement aux différentes réformes constitutionnelles. Bien sûr les trois composantes reconnaissent qu'il y a eu des difficultés, mais elles ont pu les dépasser, restant «fidèles à leur engagement commun». Le pacte pour l'avenir n'est certes pas, à proprement parler, un programme électoral et encore moins un programme de gouvernement, mais il représente les engagements de la formation. Elle est basée sur plusieurs axes: le passage de la société de tutelle à celle de la citoyenneté responsable ; l'achèvement de l'édification de l'Etat démocratique de droit et des institutions ; la mise en place d'une nouvelle charte sociale garantissant l'équité et le développement ; l'adoption d'une politique économique volontariste ; la prise en considération des changements régionaux et internationaux… Des engagements sur la base desquels la Koutla pourra être jugée une fois aux affaires. Mais, déjà, on sent que la Koutla a compris la leçon durant cette législature. Le Secrétaire général du PI, Abbas El Fassi, dernier Premier ministre de l'ancienne constitution, explique que le gouvernement doit être basé sur une majorité homogène, ce qui signifie que la majorité actuelle ne l'était pas. Néanmoins, aucune indication quant au fait de savoir si la Koutla pourrait ou non travailler avec les alliés d'aujourd'hui au sein du futur gouvernement. Tout dépendra des résultats du scrutin du 25 novembre. La Koutla va tout faire pour avoir la majorité ou du moins s'en rapprocher afin de renforcer sa position dans d'éventuelles négociations. Nabil Benabdellah, SG du PPS est réaliste : «tout ce qui se dit maintenant reste des supputations. Il faut attendre les résultats et décider après.». Toutefois, on le sait dès à présent, la Koutla ne fera pas le premier pas pour négocier sa participation au gouvernement. Pour Abbas El Fassi, tout sera déterminé lors de la campagne électorale puisque la majorité des citoyens ne relève pas des partis. Ce sera donc à qui saura les convaincre.
Alliance pour la démocratie Le temps des réalistes
Hakim Arif
C'est le temps des réalistes. L'Alliance pour la démocratie a présenté, mercredi 2 novembre 2011, son programme électoral qui est déjà un programme gouvernemental à part entière. La manière d'abord ne laisse pas indifférent. La présentation a été faite au nom de l'ensemble des partis de l'Alliance et non par Salaheddine Mezouar. Un point à mettre à l'actif de ce groupe qui chaque jour démontre qu'il n'est poussé par personne et qu'il se débrouille par ses propres moyens intellectuels. Le travail a dû mobiliser beaucoup de monde et consommer beaucoup de temps et d'énergie pour un programme ni optimiste ni pessimiste. Il peut être qualifié sans exagération aucune de réaliste. L'Alliance pour la démocratie reconnaît d'abord le contexte difficile dans lequel va devoir évoluer l'économie marocaine les cinq prochaines années. Néanmoins, les rédacteurs du rapport sont pleinement convaincus qu'il y a de grandes mines de richesses non encore exploitées ou mal exploitées qui pourront donner à l'économie un véritable coup de pouce. Comme il fallait s'y attendre, de la part d'un groupe politique qui vise le gouvernement, le programme a couvert tous les aspects de la vie du citoyen. Ainsi la dignité n'est plus, dans le projet de l'Alliance, une notion vague et sans aspérités. Elle devient concrète : logement décent avec une accessibilité plus large, enseignement efficace pour faire du Maroc une vraie force technologique et un système de santé qui répond aux besoins des citoyens.
Ainsi dans le volet social, l'Alliance compte éradiquer les bidonvilles. Elle compte octroyer à cet objectif 70% des revenus du Fonds de solidarité habitat. Elle prévoit également de revoir le financement du logement social avec comme tendance un prix de vente de 5.000 DH le mètre carré. Pour la santé, l'Alliance allouera 5 milliards de dirhams à la construction de 5 nouveaux Centres hospitaliers universitaires et à la réduction à 25% au lieu de 75% du coût des prestations médicales à la charge du citoyen. Parallèlement à cela, elle compte généraliser la couverture médicale aux indigents à travers le RAMED. Toujours dans le domaine social, l'alliance prévoit une réforme de la Caisse de compensation dans le but d'affecter la moitié des subventions directement aux populations vulnérables.
Mais bien sûr le centre de tout ce programme, puisqu'il conditionne tous les autres objectifs, reste la relance économique. L'Alliance table sur une croissance de 6%, nécessaire, selon elle, pour la création de 200.000 emplois, dont 150.000 via les stratégies sectorielles et le renforcement des ressources du Fonds de promotion des jeunes. Celui-ci devrait augmenter à 3 milliards de DH. Les 50.000 emplois restants seront créés par l'auto-emploi. La promotion des PME et des TPE a une grande place dans le programme de l'Alliance. Pour les PME, l'Alliance propose la réduction de l'IS d'un point chaque année pour le ramener à 25% en 2016. Quant aux très petites entreprises, elles paieront un IS fixe de 15%.
Il y a cependant deux aspects du programme qui sont passés inaperçus lors de la conférence de presse de présentation et qui méritent qu'on s'y attarde, l'Alliance pour la démocratie s'engage à assurer la sécurité des citoyens et à promouvoir le rôle du Maroc à l'échelle internationale. Elle donne ainsi la preuve que si elle vient au gouvernement c'est pour prendre ses responsabilités dans tous les domaines. Jamais un parti n'avait inséré dans son programme électoral un engagement aussi tabou. On a longtemps admis que les Affaires étrangères et la sécurité ne sont pas du ressort du gouvernement. L'esprit de la nouvelle constitution est ainsi respecté.
Le PJD rêve d'une nouvelle gouvernance économique
Salaheddine Lemaizi
«L'islam est libéral économiquement». C'est par cette phrase rassurante à l'adresse des patrons marocains que Abdelilah Benkirane, SG du PJD, a terminé son opération de séduction, ciblant les milieux d'affaires et les membres de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). La première phase de cette opération a commencé le 14 octobre 2010 à la Bourse de Casa. Le gotha de la finance marocaine a alors découvert un PJD pragmatique et prêt à gouverner. La deuxième phase a été lancée le 25 octobre, avec la présentation du programme général du parti. Cette démarche de marketing politique s'est terminée par le passage d'A. Benkirane chez Mohamed Horani, le patron des patrons. Le volet économique a retenu l'attention et a surpris par ses propositions jugées «trop optimistes».
Des promesses ambitieuses
Les propositions économiques des islamistes confirment l'orientation libérale de ce parti. Ainsi, le PJD pense que son «Maroc nouveau» passe par «encourager l'investissement productif, créateur de richesse et le produit national ; garantir la transparence, la protection à l'initiative et la compétitivité privée, séparer le système de production de celui de la solidarité et intégrer positivement la mondialisation».
En chiffres, ces principes se traduisent par des promesses électorales qui placent la barre assez haut. Le parti de la lampe vise un taux de croissance annuelle de 7%, veut baisser le chômage de deux points (le gouvernement actuel l'a baissé de 0.7%), réduire de moitié le taux de pauvreté, hausser le revenu des citoyens de 40%, faire passer le SMIG à 3000 DH, stabiliser le déficit budgétaire à 3%, doubler le rendement de l'investissement public, baisser le seuil d'accès aux mesures d'investissement spécial à 100 millions de DH au lieu de 200 MDH actuellement et faire profiter les PME de 30% des grands marchés publics. Selon le PJD, ces mesures permettront au Maroc de passer du 75e au 60e rang dans le classement de l'Indice de compétitivité mondiale. Le PJD promet aussi de faire passer le classement du Maroc dans le Doing Business relatif au climat des affaires de la 94e à la 70e place.
Un libéralisme défensif
Mêlant références libérales et interventionnisme, ce programme contribue-t-il à mieux situer le PJD économiquement? Pour Mustapha Khalfi, membre du bureau politique du PJD et coordinateur de ce programme, ces propositions traduisent l'identité «économiquement libérale du parti mais qui ne nous empêche pas de faire appel à des mesures défensives quand il faut défendre l'économie nationale, comme le font les Etats-Unis».
Sur le volet fiscalité, le PJD promet «plus d'efficacité». Aux yeux de ce parti, ceci passe par «l'imposition des hauts revenus et la baisse de l'impôt pour les classes pauvres et moyennes». Concrètement, ceci passerait par l'exonération de la TVA sur les produits alimentaires de base et le matériel médical, la hausse jusqu'à 30% pour les produits de luxe et le passage à un taux unique pour le reste des produits. Pour l'IS, le PJD propose de le baisser à 25% et d'élargir l'assiette fiscale en intégrant les PME à travers l'application du taux de 15% sur les entreprises qui ont un CA égal au moins à 5MDH.
Cette refonte de la fiscalité devrait s'accompagner par «une remise en cause sérieuse de la gouvernance économique. Ce qui nous fait défaut c'est une stratégie qui coordonne les seize visions sectorielles mises en place. Parvenir à cet objectif nous permettra de faire des économies importantes», prévoit M. Khalfi du PJD. Pour y arriver le programme du parti propose d'établir une stratégie socio-économique globale portant sur la période 2012-2016, avec de grandes orientations jusqu'en 2025. Cette mesure fait partie des 85 propositions économiques avancées par le PJD.
Obama et Erdogan comme modèles
Selon le coordinateur du programme du PJD, les propositions du parti sont le fruit de «deux ans de réflexion, de travaux de vingt commissions thématiques, de vingt-cinq experts membres du parti ou indépendants, plus un comité central qui a traduit ce travail scientifique en document politique». L'équipe du PJD s'est inspirée de son programme de 2007, de rapports d'institutions nationales (HCP) et internationales (PNUD, Banque mondiale, etc.) mais aussi de programmes politiques comme celui d'Obama en 2008 et d'Erdogan, chef du l'AKP turc, parti islamiste au pouvoir, considéré comme LE modèle pour les islamistes en quête de pouvoir.
«Le Parti de l'Istiqlal n'a jamais été seul.»
Saâd El Alami membre du comité exécutif du Parti de l'Istiqlal, ministre chargé de la modernisation des secteurs publics.
Entretien Réalisé par Hakim Arif
L'Observateur du Maroc. Quel bilan fait-on au PI du gouvernement qu'il a conduit ?
Saâd El Alami. Il serait très difficile d'évoquer, en quelques lignes, un bilan gouvernemental à travers lequel notre pays a réalisé de grands acquis aux niveaux politique, économique, social et culturel.
Toutefois, il convient de noter en relation et, par exemple, seulement:
• l'augmentation des allocations d'investissements publics, passant de 83 milliards de dirhams en 2007 à 167 milliards dirhams en 2011, ce qui a contribué à accélérer le rythme des projets majeurs dans la consolidation des efforts déployés au niveau des différents secteurs sociaux et productifs.
• la croissance du nombre des fonctions publiques, doublant ainsi le nombre de postes d'environ trois fois, en passant de 7000 à 23.820 postes budgétaires en 2010.
• Amélioration des salaires de tous les fonctionnaires sur la base d'au moins 900 dirhams, et la réduction de la pression fiscale sur tous les citoyens en vue d'améliorer leurs revenus et de soutenir leur pouvoir d'achat.
Dans le jeu des alliances, après celle de l'alliance pour la démocratie et celle de la gauche conduite par l'USFP, le PI est toujours seul. Est-ce à dire que la Koutla n'est plus opérationnelle ?
Le Parti de l'Istiqlal n'a jamais été seul étant, avant tout, un parti national, populaire, qui dispose de ses bases et de ses masses populaires, et qui compte des militants qualifiés hommes, femmes et jeunes.
Pour ce qui est de la Koutla démocratique, ce bloc est bel et bien présent, il est agissant et il est tout à fait conscient de l'importance de ses responsabilités, particulièrement dans cette étape cruciale que traverse notre pays. La Koutla œuvre pour faire avancer le pays dans le cadre de la mobilisation et de la solidarité effective entre ses composantes.
Par ailleurs, les partis de la Koutla démocratique déclineront, dans les jours très proches, la plate-forme de leur programme commun qui est une actualisation et un enrichissement de la charte de la Koutla. Ce sera l'occasion de clarifier les positions du Bloc à la veille des échéances que connaîtra notre pays, à commencer par les prochaines élections législatives propres à la Chambre des représentants, et ce conformément à notre souci d'une mise en oeuvre adéquate et efficiente des dispositions de la nouvelle Constitution, de façon à garantir pour notre pays sa grande mutation démocratique à laquelle aspire notre Nation, Roi et peuple.
Le Maroc a besoin de solutions aux nombreux problèmes sociaux. Le PI est-il capable d'apporter des réponses innovantes et efficaces ?
Il n'en est pas seulement capable, mais il est effectivement engagé dans la réalisation des réformes profondes qu'impose la question sociale au Maroc. Vous pouvez prendre connaissance de certains programmes de réforme dans les différents domaines sociaux à travers le programme électoral mis au point par le parti et qui sera annoncé officiellement dans les quelques jours qui viennent. Ce programme contient de nombreuses mesures et dispositions innovantes et efficaces à même de répondre aux problématiques sociales, particulièrement pour ce qui est de l'emploi, de la santé, de l'enseignement, de l'habitat ou de la réduction des écarts sociaux et les disparités territoriales dans le cadre d'une vision intégrée visant la réalisation du développement global et durable.
Le PI est-il prêt à faire partie d'un gouvernement conduit par le RNI ?
Il serait plus sage d'attendre les résultats des urnes.


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