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Garant de l'unité
Publié dans L'observateur du Maroc le 11 - 04 - 2011

Les marches vers la démocratie des peuples arabes ont des caractéristiques spécifiques mais aussi des similitudes. Ainsi le fait que ces mouvements populaires ne soient pas dirigés par des organisations précises pouvait attiser la crainte légitime de l'anarchie. C'est ce qui explique qu'intuitivement, les manifestants ont épargné une institution et cherché à la rallier à leur cause. Souvent l'armée a joué ce rôle et a été déterminante dans l'arrêt de l'effusion de sang et le déclenchement de transitions dont le rythme est soutenu. Au Maroc, la spécificité du mouvement découle de celle du pays. Les précédentes avancées démocratiques ont permis aux revendicateurs de s'exprimer, d'être relayés par la classe politique, largement satisfaits par le discours du 9 Mars, le tout sans violence, sans intervention des forces de l'ordre. Ceci donne lieu à un débat extrêmement riche sur l'avenir des institutions, y compris sur les plateaux des chaînes publiques.
Chez nous, l'institution refuge c'est la monarchie. Même ceux qui réclament l'encadrement constitutionnel des prérogatives du Roi considèrent qu'il faut opérer les changements avec l'assentiment de l'institution monarchique dont la légitimité n'est nullement contestée.
Cet acquis vaut son pesant d'or. Il permet d'envisager des changements radicaux dans le consensus et de maintenir l'unité du pays, de la Nation. Tout manquement, toute revendication mettant le Roi en équation auraient incité la majorité silencieuse à une réaction, probablement violente, car la cote de popularité, d'amour du souverain est à son zénith. Ce consensus-là doit être maintenu à tout prix. Il est malsain de manifester en soutien au Roi parce que personne ne manifeste contre lui, à part la minorité d'agitateurs d'Al Adl, et pas tous, ou les nostalgiques de Mao-Tsé Toung. Il est tout aussi malsain de mettre la personne du Roi au centre de toutes les revendications, y compris celles très catégorielles, voire personnalisées. L'attitude la plus correcte, qui correspond à l'histoire et à la réalité du pays, consiste à garder à l'institution monarchique son élévation. Il est normal que le débat démocratique porte sur les pouvoirs monarchiques et l'articulation de ceux-ci avec ceux des institutions représentatives, élues au suffrage universel. C'est même l'un des principaux enjeux du débat et de l'effervescence actuels. Mais en aucun cas, il ne faut permettre l'implication abusive de la personne du Roi. D'ailleurs si celui-ci a limité son intervention au discours du 9 Mars, c'est bien parce que la monarchie n'est pas objet à controverse et que tous attendent d'elle, non pas qu'elle accompagne, mais qu'elle conduise les changements.
Notre chance historique, c'est de disposer d'une institution à la légitimité sans faille. Capable de transcender le clivage et d'opérer des changements en .adéquation avec les attentes populaires. Les convictions démocratiques du souverain étant avérées, il n'y a pas lieu de développer la moindre crainte.
En pleine période d'agitation, la monarchie agit comme le garant de l'unité et la stabilité. L'histoire retiendra cette spécificité marocaine.


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