L'un des faits marquants de l'ouverture de la 46e session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine à Addis-Abeba est la nouvelle déroute électorale de l'Algérie. Incapable de réunir la majorité requise des membres de l'organisation panafricaine, elle a échoué à réintégrer le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA. Pourtant, les représentants algériens se montraient confiants et assuraient que leur pays allait reprendre facilement le siège occupé par le Maroc. Cet échec cuisant n'en est que plus retentissant, quelle que soit l'issue des nouvelles élections devant être organiées prochainement pour le poste à pourvoir. Pour rappel, le Royaume a été élu en février 2022 au sein du CPS avec plus des deux tiers des voix, pour un mandat de trois ans, qui vient d'arriver à échéance. Auparavant, il avait déjà siégé dans cette instance exécutive stratégique pour un mandat de deux ans (2018-2020). Si les efforts du Maroc en faveur de la paix, de la sécurité et du développement en Afrique sont reconnus, les manigances du régime algérien le sont tout autant. En témoigne la récente condamnation par le Mali de ses ingérences répétées dans ses affaires intérieures.