Le nouveau plan d'action fournira un cadre pour aider les pays africains à mettre en place des systèmes plus solides pour détecter et prévenir le blanchiment d'argent et les flux financiers illicites. Il mettra en avant l'importance de la collaboration entre la Banque, les pays membres régionaux et les partenaires au développement dans la lutte contre la criminalité financière. Lors de cet événement, les pays membres ainsi que les experts régionaux et internationaux partageront leurs expériences sur la lutte contre le blanchiment d'argent et les flux financiers illicites. Ils aborderont également comment ce nouveau plan d'action peut non seulement renforcer ces initiatives, mais aussi contribuer à la stabilité économique et au développement durable en Afrique. Les recherches montrent que les pertes de l'Afrique liées aux flux financiers illicites ont presque doublé, passant de 50 milliards de dollars par an en 2015 à 90 milliards de dollars en 2020. Cela représente 3,7 % de la production économique totale du continent et équivaut presque à la somme des investissements et de l'aide étrangers que l'Afrique reçoit chaque année, a fait savoir l'institution sur son site web. Si le blanchiment d'argent et les flux financiers illicites touchent tous les pays, leur impact frappe plus durement les pays africains, en particulier ceux qui se relèvent d'un conflit ou qui disposent de ressources limitées. Ces activités fragilisent les gouvernements et menacent la sécurité, finançant souvent des conflits de longue durée et rendant la collecte de revenus et la génération de ressources plus difficiles pour les pays.