Selon le ministre de la Santé et de l'Action sociale, cette initiative va contribuer directement ou indirectement au développement du capital humain de santé et à résoudre la question de l'équité sociale. Ibrahima Sy, a souligné que ces financements s'inscrivent dans la dynamique de la souveraineté pharmaceutique prônée par le chef de l'Etat. Le ministre a par ailleurs rappelé que l'OMS a déclaré le Sénégal «premier pays en Afrique francophone à atteindre le niveau de maturité 3 pour les médicaments, attestant ainsi de la stabilité de notre implémentation pharmaceutique». En effet, le Sénégal a atteint ce niveau après une pré-visite, une auto-évaluation, une évaluation formelle et un suivi-évaluation adossé au plan de développement institutionnel pour le maintien du niveau de maturation. Ce niveau de maturité présente aussi des enjeux économiques dans la mesure où il y aura une augmentation de la production locale grâce à un environnement réglementaire favorable, ainsi que la réduction de la dépendance vis-à-vis des importations de médicaments. «Tout cela montre que la dynamique de transformation pharmaceutique est en cours », a déclaré le ministre tout en appelant au renforcement du mouvement pour un médicament de qualité. Plus de 1600 pharmacies ont été recensées sur le territoire national par ses services, dont 1281 ont été cartographiées, a relevé le ministre appelant à »poursuivre » ce maillage du territoire.