S'exprimant au microphone de L'Observateur du Maroc en marge des 2èmes Assises nationale de la régionalisation avancée, le président de la région Casablanca-Settat s'est montré confiant quant à la bonne marche des préparatifs du Mondial 2030. « Pour le Mondial, il n'y a pas de défi pour Casablanca. Nous sommes en train de tout mettre en œuvre et nous serons prêts pour accueillir cet événement international », nous assure Abdellatif Maâzouz. Pour confirmer ses propos, le président de la Région de Casablanca énumère les réalisations accomplies, en cours et à venir dans le cadre des préparatifs nationaux pour accueillir le Mondial 2030. « Il y a un stade aux dimensions extraordinaires qui est en phase de construction. Toutes les infrastructures routières qui relient l'aéroport à la ville et au stade, mais aussi aux autres stades sont également en cours de réalisation. Nous étions à un investissement de 6 milliards de dirhams en infrastructures routières au niveau de la région. Avec la décision d'organiser la Coupe du Monde, nous avons prévu 5 milliards de dirhams supplémentaires », détaille Maâzouz. Maazouz parle du Mondial 2030 et de la régionalisation avancée D'après le président de la région, l'impact de ces investissements et de ses projets d'envergure est déjà visible sur le terrain. Il évoque le désengorgement des entrées de Casablanca du côté de Mohammedia et de Nouaceur avec des nœuds de dispatching au niveau des entrées et des autoroutes. « Il y a également un grand programme qu'on est en train de préparer et qu'on va annoncer bientôt avec l'ONCF pour tout ce qui est mobilité ferroviaire. Les lignes 3 et 4 du tramway sont déjà lancées tout comme celles du Busway avec 100 km de couverture à l'intérieur du Grand Casablanca », ajoute Abdellatif Maâzouz. Ce dernier n'oublie pas de mentionner la ligne RER qui s'étendra sur une centaine de kilomètres de plus. « Donc l'idée, c'est d'arriver à ce que le citoyen du Grand Casablanca, en particulier, et de la région en général et ses visiteurs, aient accès à un transport public durable dans le sens environnemental du terme, safe, sécurisé et également accessible en termes de prix mais aussi en termes de proximité et de fréquence », nous explique le président de la région en insistant sur l'importance de fidéliser les utilisateurs. « Si le transport public, ne garantit pas une fréquence régulière de courte durée, le citoyen l'abandonnera aussitôt pour se rabattre sur le transport individuel. L'idée, c'est de fidéliser l'utilisateur. Notre quotidien doit être rythmé par le transport collectif, qui est moins coûteux, moins polluant et qui est surtout à la portée de tous », conclut Maâzouz.