Lors d'une récente session ordinaire du conseil municipal, Nabila Rmili, maire de Casablanca, a insisté sur l'importance cruciale de ce projet structurant : « Le RER reliera le futur Grand Stade de Casablanca, actuellement en chantier à Benslimane, à l'aéroport de Casablanca. Il s'agit donc d'une infrastructure essentielle », a-t-elle déclaré. Ce réseau promet de faciliter les déplacements des visiteurs lors de la Coupe du Monde de Football 2030 tout en désengorgeant les routes souvent saturées. « Un projet de convention entre l'Office national des chemins de fer (ONCF), la commune et la région de Casablanca-Settat est en préparation. Il sera présenté lors de la prochaine session ordinaire du conseil de la ville », a-t-elle ajouté. Le RER se composera de trois lignes principales : la première reliera Mohammedia aux facultés de Zenata ; la seconde, dénommée « Mohammedia-Nouaceur », connectera des quartiers stratégiques à l'aéroport international Mohammed V ; et la troisième, « Casa-Port-Nouaceur », traversera des zones résidentielles et industrielles. De plus, un axe supplémentaire reliera Casablanca à Settat via Berrechid, renforçant ainsi la connectivité pour les zones périphériques. Pour assurer le succès de ce projet d'envergure, un marché a été lancé pour réaliser des études de circulation et d'intermodalité concernant 20 gares de RER dans les régions de Casablanca-Settat et de Rabat-Salé-Kénitra. Six nouvelles gares seront construites à Casablanca, offrant ainsi aux usagers un accès amélioré à un réseau de transport moderne et efficace. Avec des trains prévus toutes les trente minutes, le RER vise à être opérationnel avant 2030, rendant Casablanca plus accessible et moderne. Ce projet promet d'être un véritable catalyseur pour le dynamisme économique et social de la métropole.