Rendue célèbre en 2021 au Brésil par l'émission «AFazenda» (La ferme), Liziane Gutierrez semble avoir du mal à sortir de cette télé-réalité créée et toujours diffusée par la chaîne brésilienne Record TV. La preuve, c'est qu'elle a inventé dernièrement un scénario à Marrakech où elle voulait jouer la vedette en filmant elle-même la scène. Sauf qu'elle a fini en prison d'Oudaya où elle a passé un mois avant d'être libérée le 30 novembre dernier. Et pour cause, alors qu'elle était en état d'ébriété avancé devant l'hôtel Sofitel à Marrakech, elle avait injurié des policiers et giflé l'un d'entre eux en leur reprochant de n'avoir rien fait pour lui retrouver un sac de valeur qui lui aurait été volé, indique des sources proches du dossier qui précisent que l'influenceuse n'a à aucun moment déposé plainte. Elle qui filmait était filmée à son tour par les caméras de surveillance qui ont fourni des preuves accablantes à son encontre, ajoutent nos sources. La suite, on la connait, Liziane Gutierrez a passé un mois derrière les barreaux dans la prison de Marrakech au lieu de poursuivre paisiblement sa découverte de la ville ocre. Aussitôt après sa libération, elle a quitté le Maroc le 6 décembre dernier. Depuis, elle tente d'alimenter son scénario par d'autres scènes dont les journaux britanniques «The Sun» et «The Daily Star» se sont fait l'écho le 12 décembre. L'influenceuse, présentée dans les articles s'intéressant à son cas, comme mannequin se plaint d'avoir été forcée de montrer son appareil génital pour prouver qu'elle n'est pas transsexuelle. Cette allégation est catégoriquement démentie par la Direction Générale de l'Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion (DGAPR) qui rappelle ces faits : « Le 1er novembre 2024, Liziane Gutierrez, détenue brésilienne, a été admise pour la première fois à la prison locale d'Oudaya, à Marrakech. À son arrivée au pénitencier, elle portait des vêtements féminins courts. Une surveillante pénitentiaire a été chargée de l'accompagner pour compléter les procédures d'admission en vigueur. Alors qu'elle était conduite au quartier des femmes, elle a subi une fouille approfondie par une membre du personnel pénitentiaire féminin, conformément à la loi en vigueur. Elle a été placée dans un espace réservé aux détenues en détention provisoire. Elle a été soumise à un examen médical de routine par le médecin pénitentiaire, un processus standard appliqué à toutes les nouvelles détenues. Elle a été logée dans une cellule spacieuse équipée de lits superposés. Cette pièce répond aux normes sanitaires, d'éclairage, de ventilation et d'hygiène générale. Dès son arrivée, elle a pu dormir dans son propre lit. Le 4 novembre 2024, elle a reçu la visite d'un représentant du consulat brésilien. Ce dernier lui a également fourni des vêtements. Toutes les détenues reçoivent régulièrement un kit complet d'hygiène personnelle, ainsi que des détergents et des produits de nettoyage. Dans le cadre d'un contrat avec la DGAPR, une société de restauration privée prépare et livre des repas ainsi que des rations de pain trois fois par jour en quantités suffisantes, selon des spécifications définies par la DGAPR. Le pain est pétri et cuit, et les repas sont préparés dans les cuisines de la prison avant d'être distribués aux détenues par ladite entreprise. La détenue concernée a été libérée le 30 novembre 2024, après avoir purgé une peine d'un mois à laquelle elle avait été condamnée.» Selon nos recherches, Liziane Gutierrez a porté plainte, en 2021 à Las Vegas, contre Chris Brown. Elle avait alors prétendu que ce chanteur de R&B américain l'avait frappée dans une chambre du Palms Casino Resort et lui avait confisqué son téléphone portable alors qu'elle voulait le prendre en photo. Sauf qu'après enquête policière, elle a été vite déboutée. Chris Brown avait qualifié ses accusations de «pure invention». Un communiqué publié par l'attaché de presse du chanteur a signalé le «comportement perturbateur et incontrôlé» de l'accusatrice. Celle-ci avait clamé, devant des témoins ahuris, qu'elle «pouvait acheter tout le monde dans l'hôtel». Cette mésaventure ne semble pas avoir calmé Liziane Gutierrez.