Le président de la région Casablanca-Settat revient pour La Vie éco sur les principaux enseignements des Assises nationales de la régionalisée avancée, qui viennent de s'achever ce samedi après deux jours de travaux intenses. Une série de recommandations ont été émises pour accélérer la mise en œuvre de ce chantier stratégique. Suivez La Vie éco sur Telegram Les 2e Assises nationales de la régionalisation avancées, dont les travaux se sont achevés ce samedi à Tanger, ont constitué un tournant majeur vers l'accélération de la mise en œuvre optimale de ce chantier stratégique, entamé il y a 9 ans. A l'issue de la séance de clôture, au cours de laquelle ont été formulées plusieurs recommandations pratiques et réalistes pour relever les différents défis identifiés, Abdellatif Maâzouz, président de la région Casablanca-Settat, est revenu pour La Vie Eco sur les principaux enseignements à tirer de ces rencontres. «S'il y a un premier enseignement à tirer, c'est qu'il y a une volonté au plus haut niveau de l'Etat, du gouvernement, et des territoires, de pousser ce chantier royal, en tenant compte bien sûr de toutes les contraintes et défis à relever. Il faut savoir que tous les pays du monde qui ont opté pour ce système l'ont fait de manière progressive», a-t-il d'emblée souligné.
Le patron de la région Casa- Settat a affirmé qu'il y a une prise de conscience de la «nécessité de revoir les choses, à la lumière des pratiques que nous avons vécues ces dix dernières années, notamment en matière d'attribution des régions». Il s'agit de mieux les orienter, les approfondir, et faire en sorte que les régions s'attribuent pleinement ces prérogatives. Les Assises ont également conclu à la nécessité d'accélérer le processus de déconcentration qui est nécessaire à la réussite de la régionalisation. Elles ont aussi mis en exergue l'importance de doter les régions de plus de moyens, humains et financiers. «Il s'agit de permettre aux régions de s'ouvrir sur de nouveaux instruments de financement, que ce soit des financements propres ou alternatifs», a expliqué Abdellatif Maâzouz. Enfin, la transformation digitale a été identifiée comme un pilier essentiel du développement territorial. «Elle est aujourd'hui déterminante, non seulement pour l'organisation des régions, mais aussi pour les territoires et les citoyens».