Le projet Dakhla Atlantique est en train de transformer la région de Dakhla en un écosystème logistique majeur. Présente à l'occasion de la première édition du forum-salon international de la mobilité, du transport et de la logistique, Logiterr 2024, Nisrine Iouzzi, directrice en charge du suivi, de la réalisation et de la supervision de ce projet d'envergure, a insisté sur son importance stratégique: « C'est un projet d'infrastructure portuaire qui répond aux besoins croissants en matière de transport sur le continent. » Situé en eaux profondes, le port Dakhla Atlantique fait partie intégrante de la vision royale pour la façade atlantique. Nisrine Iouzzi a expliqué que le projet permet également l'accès des pays du Sahel à cette façade, grâce à des infrastructures portuaires et routières. Elle a ajouté que « la multimodalité est un facteur déterminant pour la réussite du projet », soulignant l'importance d'une intégration efficace des différents modes de transport. La zone logistique associée au port jouera un rôle crucial dans la massification et la diversification des flux commerciaux. L'experte a précisé que ce développement est essentiel pour « l'intégration des pays africains et pour la collaboration économique à l'échelle internationale. » Ce complexe portuaire comprend un pont d'accès maritime de 1,3 km, des digues de protection et des terre-pleins, faisant de Dakhla Atlantique un site moderne et fonctionnel. Nisrine Iouzzi a également mis en avant les ambitions environnementales du projet : « Nous voulons que le port de Dakhla Atlantique soit un Greenport, aménagé pour favoriser la durabilité. » En plus de servir la pêche et le commerce, ce port sera essentiel pour le développement de la filière de l'hydrogène vert, permettant d'exporter cette ressource à travers ses infrastructures. En termes d'avancement, le projet est actuellement à 26 % de réalisation. « Les travaux avancent conformément à l'agenda prédéfini », a déclaré Nisrine Iouzzi. Elle a mentionné que le pont d'accès maritime sera achevé au premier semestre 2025, avec des travaux préparatoires déjà réalisés, y compris un quai de service avec trois quais. La finalisation complète du projet est prévue pour 2028, avec une mise en exploitation programmée pour 2029. Nisrine Iouzzi a conclu en affirmant que « les ports sont le cœur battant de l'économie, que ce soit à l'échelle nationale ou régionale. Avoir des infrastructures portuaires, c'est avoir la possibilité d'accéder au monde et de renforcer notre connectivité à l'échelle internationale». .