"En étroite coopération avec le Maroc, l'UE entend fermement préserver et continuer à renforcer ses relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines du partenariat Maroc-UE, conformément au principe pacta sunt servanda", a souligné von der Leyen et Josep Borrell, dans une déclaration conjointe avec le Haut-représentant de l'Union Européenne, Josep Borell. Réagissant à la décision de la Cour de justice de l'Union européenne sur les accords de pêche et agricole entre le Maroc et l'UE, les deux responsables ont réitéré la "grande valeur" que l'UE attache à "son partenariat stratégique avec le Maroc, qui est de longue date, vaste et profond". Ils rappellent aussi que les deux parties ont établi, au fil des ans, "une profonde amitié et une coopération solide et multiforme, que nous entendons porter à un niveau supérieur dans les semaines et les mois à venir". La décision de la CJUE a déjà faire réagir l'Espagne, la France et la Hongrie ainsi que de nombreux eurodéputés européens. La CJUE a cédé aux revendications des "terroristes du front polisario" sur le Sahara et "porté atteinte aux intérêts économiques européens et marocains", tout en violant "l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc", a réagi, sur le réseau social X, l'eurodéputé français Nicolas Bay, vice-président de la délégation du Parlement européen à l'Assemblée parlementaire Afrique-UE. "Le Maroc reste le partenaire le plus fiable en Afrique du Nord et le seul interlocuteur de l'UE pour toutes les questions politiques et commerciales", a commenté l'eurodéputé Tomáš Zdechovský, du groupe du Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen. Selon lui, le "polisario" est une "menace pour la stabilité et la sécurité du voisinage de l'UE". "Triste jour pour l'Europe", a écrit, de son côté, l'eurodéputé Thierry Mariani, relevant que tout le monde a compris que le Sahara est marocain "sauf la Cour de Justice de l'UE".