En 2023, le chiffre d'affaires Non-Vie d'Allianz Maroc a progressé de 14%, dépassant ainsi la performance du marché qui était d'environ 6%. Cette croissance a été stimulée par le développement continu des branches entreprise ( 21%) et par la consolidation de l'activité automobile ( 10%). Aimad Ed Dermoune, directeur financier de la compagnie attribue cette croissance à la transformation des parcours client et au renforcement des partenariats de la compagnie. De son côté, Youssef Snani, directeur indemnisation, met l'accent sur l'importance de placer l'humain au cœur de leurs initiatives et annonce des plans pour une expérience client santé novatrice activant tous les leviers, notamment, ceux du digital . Simultanément, la compagnie envisage une refonte du parcours AT afin de simplifier la vie de ses assurés directs et des employeurs, tout en améliorant la gestion des situations de détresse après un accident. L'objectif principal est d'assurer une prise en charge fluide des victimes de manière intégrale. Economie. Des perspectives favorables Sur le plan économique, Maxime Darmet, économiste senior pour les Etats-Unis et l'Europe chez Allianz, anticipe une croissance mondiale de 2,7 % et une croissance de 2,8 % pour l'économie marocaine en 2024. Il note également une nette baisse de l'inflation par rapport à 2023, qui est prévue à 2,9 % en 2025. L'économiste estime que « Le Maroc jouit de plusieurs atouts susceptibles de le positionner sur une trajectoire de croissance durable ». Pour sa part, Patrick Thiels, directeur général d'Allianz Commercial pour la région France, Afrique et Moyen-Orient, a présenté les derniers résultats du baromètre des risques d'Allianz. Cette étude, réalisée chaque année par Allianz Commercial, en est à sa 13ème édition et a rassemblé plus de 3.000 participants venant de 92 pays, représentant 24 secteurs différents. Résultats du baromètre des R=risques Allianz L'enquête souligne que, pour la première fois, le risque cyber occupe la première place du classement mondial, suivi de près par l'interruption d'activité. Les catastrophes naturelles, quant à elles, passent de la 6ème à la 3ème place, suite à une année marquée par des événements climatiques extrêmes et des sinistres records. Au Maroc, Hicham Bensaid Alaoui, directeur général d'Allianz Trade, fait savoir que les entreprises marocaines identifient principalement les catastrophes naturelles et les risques cyber comme leurs principaux risques, ce qui correspond aux tendances mondiales du top 3. Il indique que « après le tragique séisme qui a touché notre pays en septembre 2023, les entreprises ont davantage pris conscience de leur fragilité face à ce type de risque et de l'importance de disposer de couvertures solides pour se prémunir ». Le directeur général d'Allianz Trade a également partagé son point de vue sur le premier risque du classement, qui concerne les évolutions législatives et réglementaires. Cette préoccupation découle en partie des récents changements législatifs, notamment ceux concernant les délais de paiement et la TVA.