La Minua, la mission de l'ONU en Afghanistan, et le bureau des droits humains de l'ONU à Genève affirment avoir eu connaissance de "256 arrestations et détentions arbitraires, 130 cas de tortures et de mauvais traitements et 75 cas de menaces ou d'intimidations". Ceci se passe en Afghanistan et aurait pu arriver au Maroc si les islamistes avaient le pouvoir. Leur pire ennemi c'est la liberté d'expression. C'est le sens des « lignes rouges » dont parle le secrétariat général du parti conduit par l'ayatollah rouhoullah, la sublime porte Benkirane. Les Marocains qui lui donnent raison sur les réseaux sociaux ne savent pas ce qu'ils ont évité. Le pire qui puisse arriver à des citoyens habitués à la liberté. Il y a deux étapes dans l'évolution des islamistes. Quand ils sont au début de leur conquête, et donc faibles politiquement et/ou militairement, ils rasent les murs, enfoncent leur capuchon de djellaba sur leur tête et essaient tant qu'ils peuvent de faire le moins de bruit possible. Une fois qu'ils ont le pouvoir, ils changent complètement. Ils sortent l'artillerie lourde et tout le monde se tait. Les Talibans le font en Afghanistan, les Ayatollahs en Iran, Abou Bakr Al Baghdadi l'ai fait en Irak avant d'être effacé... C'est cela donc le modèle que veut nous imposer le PJD et les islamistes. Les gauchistes également suivent la même tendance.C'est ce qui justifie la « sainte » alliance entre les deux tendances. Alliance stratégique. Il faut que ces agitateurs sachent que la liberté, qui est garantie par la constitution au Maroc, est indivisible. Il n'y a pas peu ou plus de liberté. Elle est ou Elle n'est pas. Et surtout, le Maroc s'est immunisé contre tous les virus liberticides qui puissent arriver. Les anti-corps sont alertes. Maintenant que peut faire le PJD? Pas grand-chose il faut se l'avouer. Sa légitimité interne a volé en éclats après deux mandats catastrophiques qui ont conduit le parti vers la porte de sortie sans honneurs. C'est pourquoi il essaie de tirer le plus de lait possible des mamelles de l'affaire palestinienne. Il joue sur l'humanisme et surtout l'antisémitisme pour élargir son audience, espérant récupérer les points politiques qu'il a lui-même dilapidés à cause de sa courte vue et son arrogance islamiste. Après tout s'ils veulent jouer aux Talibans, c'est leur affaire. Mais qu'ils le fassent entre eux. Ceux qui ont quitté le parti ont justement fui cette sorte de dictature partisane.