En effet, le secteur pétrolier s'est contracté à un rythme plus lent et l'impact des réformes gouvernementales visant à stimuler la production n'a pas encore pris effet. Selon le gouverneur de la banque centrale, Olayemi Cardoso, la plus grande économie d'Afrique pourrait croître de 3,9 % au quatrième trimestre à mesure que les réformes gouvernementales entreraient en vigueur, indiquant que l'économie pourrait atteindre 1000 milliards de dollars au cours des sept prochaines années. «La performance du PIB au troisième trimestre 2023 a été tirée principalement par le secteur des services, qui a enregistré une croissance de 3,99% et a contribué à hauteur de 52,7% au PIB global», a d'autre part, indiqué le Bureau d'Etat des statistiques (BES), précisant que les secteurs agricole et industriel, qui créent des emplois, ont moins contribué au PIB au troisième trimestre par rapport au trimestre de l'année dernière. Le secteur pétrolier dominant du Nigeria, qui représente l'essentiel des recettes publiques et 90 % des réserves de change, s'est contracté de 0,85 % au troisième trimestre, soit une hausse de 12,6 % par rapport au deuxième trimestre où le secteur avait reculé de 13,43 %.