Ces pays sont : la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone. Samira Daoud a invité le gouvernement gambien à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la pêche «illicite, non déclarée et non réglementée», précisant que le gouvernement gambien a signé des accords de pêche avec l'Union européenne, ce qui autorise des bateaux de pays étrangers à pêcher dans les eaux gambiennes. La directrice d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique du Centre recommande aux autorités gambiennes de « lutter contre la surpêche » et d'«améliorer la transparence des accords concernant la pêche, ajoutant que près de 13 % des Gambiens vivent « directement ou indirectement » de la pêche. Selon elle, la raréfaction des ressources de la mer aura un impact considérable sur la vie des populations, d'autant plus que 60 % des apports en protéines des personnes vivant en Gambie proviennent du poisson. Selon le bureau d'Amnesty International en Afrique de l'Ouest et du Centre, la grande quantité de poisson exportée chaque année par les navires industriels étrangers et des usines de farine de poisson « diminue rapidement » les stocks disponibles pour la population locale.