Dans le cadre de sa mission première consistant à suivre de près tous les sujets concernant les médias et les journalistes, l'ANME dénonce le contenu du dernier rapport de HRW. L'Association affirme avoir décelé dès le titre de ce document l'absence de professionnalisme et d'éthique, transparaissant d'un jeu de mots irresponsable, trahissant ainsi des arrière-pensées n'ayant rien à voir avec les thématiques abordées dans le rapport. L'ANME se dit surprise par le flot d'amateurisme et de l'inconsistance marquant la rédaction du document dont la rhétorique, descriptive et métaphorique, s'étale sur un amas de pages sans donner un aperçu réel sur la situation des droits de celles et ceux qui travaillent dans les secteurs des médias et de la presse au Maroc. Les accusations gratuites, et sans preuves, abondent dans le rapport, ajoute l'Association, en relevant une volonté délibérée de la part de ses auteurs de nuire aux institutions marocaines en occultant, en un tour de main, toutes les réalisations enregistrées dans le pays au cours de ces dernières années. En exprimant son étonnement quant au choix de HRW du timing pour la publication de son rapport, coïncidant avec la célébration par le peuple marocain de la Fête du Trône, l'ANME affirme qu'elle relève avec regret ces 5 remarques. La première concerne la persistance de HRW dans son parti pris de s'éloigner des règles de neutralité, d'objectivité et de crédibilité pour induire en erreur l'opinion publique internationale. La deuxième a trait à sa volonté de faire croire au monde, par pure affabulation, que le Maroc vit toujours sous des années de plomb auxquelles le Roi Mohammed VI a mis pourtant fin, avec un courage et une audace rares, en instituant des règles et des mécanismes juridiques et constitutionnels pour l'équité et la réconciliation. La troisième est la détection d'un acharnement maladif contre l'institution judiciaire, les magistrats et les tribunaux, en ressortant des affaires n'ayant aucun lien entre elles et pour lesquelles les jugements ont été déjà rendus, en présence d'avocats et d'organisations de défense des droits de l'Homme. La quatrième concerne l'atteinte, avec préméditation, portée à la réputation des corps sécuritaires, judiciaires et législatifs ainsi qu'au secteur médiatique marocain, avec l'étiquetage de certains journalistes comme étant «affidés au Makhzen» et d'autres à d'autres parties. L'ANME qualifie de telles allégations de tendancieuses. L'Association rappelle, à travers sa cinquième remarque, son droit de ne pas laisser passer les assertions infondées et de les déconstruire par tous les moyens légaux.