Selon Akinwunmi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), le conflit allait créer des problèmes mondiaux, en particulier pour l'Afrique, qui importe un pourcentage énorme de sa nourriture des deux pays". "Le prix du blé a déjà augmenté d'environ 60 %. Le maïs et d'autres céréales seront également touchés. Il pourrait aussi y avoir une crise des engrais, car il y va y avoir un déficit d'environ 2 millions de tonnes. Et cela affecte la production alimentaire d'environ 20 %", a-t-il ajouté, notant que l'Afrique allait perdre jusqu'à 11 milliards de dollars américains de nourriture. "Et venant peu de temps après la COVID-19, ce sera plutôt grave", a poursuivi Adesina, tout en révélant que l'institution avait élaboré un plan alimentaire d'urgence pour l'Afrique d'1,5 milliard de dollars, qui attend maintenant l'approbation de la haute direction.