Abdellatif Hammouchi reçoit l'Administratrice générale de la Sûreté de l'Etat belge    Le Maroc attend de l'UE qu'elle prouve son engagement envers le partenariat par les actes et non les paroles    Le Parlement marocain prend part à la 70ème session annuelle de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN    Côte d'Ivoire. Près d'un million de nouveaux électeurs attendus à la présidentielle de 2025    Criminalité transnationale. La Somalie adhère à la Convention des Nations Unies    Assurances : hausse des primes émises de 4,8% à fin septembre 2024    Ambassadeur du Maroc en Chine : "les entreprises marocaines et chinoises peuvent développer des synergies dans les véhicules électriques"    Automobile : Karim Zidane au Japon pour exposer le savoir-faire du Maroc    Chorouq Machtache : "Contribuer au développement de l'éducation est une fierté pour Epson"    Installation du nouveau DG de l'ONMT, Achraf Fayda    Bank of Africa : Les bénéfices en progression de 32% à fin septembre    La Bourse de Casablanca clôture en baisse    ONSSA : Les viandes rouges importées répondent aux normes nationales et internationales    Libye: le CPS de l'UA réitère la pertinence des processus de Skhirat et de Bouznika    Etats du Sahel. Trois pays, un seul passeport    Afrique du Sud. L'ANC expulse définitivement Jacob Zuma    Terrorisme : Le Maroc dans le viseur des jihadistes sahéliens [INTEGRAL]    Football. EN U15: Espagne-Maroc et Maroc-Mexique au programme (fin novembre et début décembre)    Ligue des champions de la CAF : Duel 100% marocain ce mardi retransmis par Arryadia    Super league: El Kaâbi auteur d'un hat trick ce dimanche !    Ligue des Champions de la CAF : Programme de la première journée de la phase de poules    Un trafiquant de drogue belge recherché arrêté par les autorités marocaines à Casablanca    Plus de 60.000 visiteurs au Festival du Tapis Ouaouzguit    Mode. Le caftan marocain fait sensation à Séville    Festival du Cinéma des peuples : "Gray Days" d'Abir Fathouni remporte le Grand Prix    Interview avec Asma Graimiche : « Il est nécessaire d›intégrer la critique de cinéma aux programmes universitaires »    Ayyoub Bouaddi penche pour les Lions de l'Atlas    Agadir: Commémoration du 67ème anniversaire du soulèvement des tribus Ait Baâmrane    Températures prévues pour le mardi 26 novembre 2024    Le procès d'Abdelali Hamieddine à Fès reporté au 27 janvier 2025    Arrestation de deux personnes à Salé pour trafic de substances illicites    Le Commissaire européen Várhelyi en visite au Maroc    Royaume-Uni : Les intempéries se poursuivent après le passage de la tempête Bret    L'ancienne présidente du parlement sud-africain affirme être dans le mal suite à l'enquête sur le Président Ramaphosa    Real Madrid : Brahim Diaz, un joueur convoité en Premier League    CV, c'est vous ! EP – 77. Nasry Aboujihade, un chirurgien au service de votre sourire    M Avenue et le FIFM : Une collaboration qui illumine Marrakech    Des instruments et des histoires : L'Afrique à l'écoute de ses racines    Algérie : Condamnation d'un artisan marocain à 15 ans de prison pour organisation d'immigration clandestine    Sahara desert expands by 10% in under a century    Taznakht : The Grand finale of the Aït Ouaouzguit carpet festival    Maroc : Pour que la technologie ne devienne pas une arme contre les femmes    Ahmed Aboul Gheit appelle à une feuille de route pour le développement durable dans la région arabe    Le Sahara a augmenté de 10% sa superficie en moins d'un siècle    Les prévisions du lundi 25 novembre    Algérie : Un média accuse Lekjaa de «prendre en otage la CAF avec Pegasus»    Israël nomme un grand défenseur de la souveraineté du Maroc sur le Sahara et proche du parti républicain ambassadeur aux Etats-Unis    Ahmed Spins : L'étoile marocaine à l'affiche du Coachella 2025    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Genève. Des ONG dénoncent la militarisation des enfants par le Polisario avec la bénédiction de l'Algérie
Publié dans L'observateur du Maroc le 16 - 03 - 2022

La 49e session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU est l'une des plus importante et des plus longues de son histoire. Elle a été ouverte lundi 28 février aux Nations Unies à Genève et se poursuivra jusqu'au 1er avril prochain. Le long de ces cinq semaine, les alertes se multiplient concernant les crimes commis par le Polisario, avec la complicité du régime algérien en place. La plus récente a été lancée par «Africa Culture International». Cette ONG a organisé une conférence internationale pour prévenir les responsables onusiens de la militarisation des enfants sahraouis dans les camps de Tindouf, avec la participation d'acteurs de la société civile issus des provinces du Sud participant à la session et présents à Genève.
Le consultant et président d'«Africa Culture International», Dianko Lamine ; le membre du Comité africain d'experts sur les droits et le bien-être de l'enfant (ACERWC), Abubekrine Mohamed Yehdih ainsi qu'Aïcha Duihi, qui préside l'OSPDH ; le chercheur et président d'«Africa Watch», Abdelouahab Gain ; le président de la «CIDH», Moulay Lahsen Naji ; le Professeur universitaire et président de l'«AIPECT», Mohamed Ahmed Gain et Hammada Labaihi qui préside la «LSDDH» ont à nouveau sonné l'alarme. «La Cour Pénale Internationale indique que la contribution de toute partie, gouvernements, groupes armés ou entreprises exportatrices d'armes, à l'exploitation des enfants est considéré comme un crime contre l'Humanité», a indiqué Dianko Lamine dans son intervention introductive.
«La Convention relative aux droits de l'enfant et ses Protocoles condamnent le recrutement, la formation et l'utilisation d'enfants à l'intérieur et au-delà des frontières nationales dans des hostilités par des groupes armés distincts des forces armées d'un État, reconnaissant la responsabilité de ceux qui recrutent, forment et utilisent des enfants à cet égard», a-t-il ajouté. Or, ont constaté les différents intervenants, le Polisario n'hésite pas à recruter des enfants âgés de 12 à 13 ans comme soldats, et à les faire parader dans les défilés militaires. «De nombreux articles de presse et communiqués ont été publiés, étayés par des enregistrements vidéo et des photos – dont l'authenticité a été confirmée par les Nations unies et par le Parlement européen - montrant des enfants des camps de Tindouf vêtus d'uniformes militaires et participant à un défilé militaire pour les milices du Front Polisario sur le sol de l'Etat algérien», ont-ils fait savoir. Notant que l'Algérie, en tant que pays hôte renie toujours ses obligations de protection relatives aux violations commises à l'encontre des enfant sur son territoire, ils ont appelé la communauté internationale et tous les mécanismes de l'ONU et ceux établis en vertu de la Charte à dénoncer publiquement l'exploitation et l'enrôlement de ces enfants.
De son côté, Aicha Duihi a rappelé dans son intervention que l'endoctrinement et l'enrôlement des enfants par le polisario dans les guerres est un crime contre l'être humain en général. Cette pratique contredit les principes des DH et les exigences de la Convention relative aux droits de l'enfant, qui stipule une éducation aux principes et valeurs de liberté, d'égalité et de tolérance d'une manière visant la consolidation de la personnalité de l'enfant.
Elle a précisé que le phénomène des enfants soldats dans les camps de Tindouf constitue un danger pour l'ensemble de la région de l'Afrique du Nord. Dans ce sens elle a expliqué que ces enfants pourraient facilement être recrutés par les organisations terroristes au Sahel.
Des enfants apprennent le maniement des armes
A la fin de son intervention, Aicha Duihi a appelé la communauté internationale à adopter des mesures sérieuses pour faire face et ce phénomène.
Pour sa part, Moulay Lahcen Naji a souligné qu'il s'agit en l'occurrence d'une violation grave du droit de l'enfant et de l'être humain en général. C'est pour cela qu'il a invité l'UA et le Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA à assumer ses responsabilités quant au phénomène de l'enrôlement par le polisario des enfants qui constitue une violation grave de toutes les résolutions onusiennes sur les Droits de l'enfant.
Dans son intervention, Abdelaouahab Gain Brahim a expliqué que l'Algérie, pays hôte des camps de Tindouf, est un pays non démocratique géré par des Généraux qui ne reconnaissent pas les principes et les conventions onusiennes portant sur la protection des droits de l'enfant n'a, depuis 2012, jamais présenté un rapport sur la protection des enfants sur son sol. Il a invité la société civile et la communauté internationale à œuvrer pour renforcer le suivi de la situation des enfants dans le Monde et particulièrement dans les camps de Tindouf.
Quant à Said Achmir, il a souligné que le front polisario a commencé à endoctriner et engager les enfants dans les guerres depuis des décennies, avec l'adoption d'un programme de formation préétabli. Il a cité, dans ce registre, le reportage publié par le journal espagnol « Tribuna Libre » en 2020 portant sur les enfants soldats dans les camps de Tindouf et la formation militaire dont ils sont sujets à Cuba.
Achmir a précisé que le cas des enfants soldat dans les camps de Tindouf est une responsabilité de l'Algérie qui doit être saisie par les mécanismes onusiens des Droits de l'Homme sur cette affaire en tant que pays hôte des camps de Tindouf, et tant que pays (témoin aveugle) qui a ratifié la Charte africaine du droit de l'enfant et des peuples.
Dans le même sens, Hamada Labbihi s'est exprimé en tant que quelqu'un qui a vécu longtemps dans les camps de Tindouf. Il a assuré qu'il a été envoyé à Cuba à l'âge de 9 ans où il a été endoctriné et obligé à porter et à manipuler les armes. Il a ajouté que le sort de l'enfant au sein de n'importe quelle milice armée est marqué par l'endoctrinement et les abus en tout genre, tout en précisant qu'environ 20% des combattants du polisario avaient un âge inférieure à 16 ans.
Labbihi a souligné que la communauté internationale ne reconnait pas le polisario, et que par conséquent toute la responsabilité de l'endoctrinement et des pratiques dont souffrent les enfants dans les camps de Tindouf restent une responsabilité de l'Algérie.
Ces cris d'alerte doivent (r)éveiller la communauté internationale sur ces crimes commis contre ses enfants qui pourraient, demain, devenir des bombes humaines.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.