José Maria Aznar, l'ancien Premier ministre espagnol vient encore de se distinguer, en mal. Il poursuit le journal électronique, lobservateur. ma, pour diffamation. En septembre dernier, le site avait relayé une information (circulant déjà dans l'entourage de Rachida Dati) selon laquelle Aznar serait le père de l'enfant de la ministre. Il nous est permis de douter du caractère diffamatoire de l'annonce, être l'intime de Madame Dati ne constituant nullement une insulte à nos yeux. Cette information people, publiée suite à un travail de recoupement conforme aux exigences du métier, n'avait aucunement l'intention de nuire. Rachida Dati refusant jusqu'à cette date de divulguer le nom du géniteur de sa petite fille, aucune information n'a pu être démentie ou confirmée. Il est à rappeler que José Maria Aznar n'avait pas été le seul nom cité dans cette affaire, seulement les autres s'étaient, eux, limités, à démentir sans recourir aux tribunaux. José Maria Aznar ne s'est pas seulement contenté de trouver cette éventuelle paternité calomnieuse et de poursuivre lobservateur. ma en justice, mais lui réclame également des dommages et intérêts de l'ordre de 120 000 euros, une somme très éloignée du chiffre d'affaires annuel de ce journal. Voir l'ancien Premier ministre d'une démocratie telle que l'Espagne tomber à ce point dans la démesure paraît assez ahurissant, pour ne pas dire fantasmagorique... Nous le laissons face à ses responsabilités et nous assumerons les nôtres. Nous nous présenterons comme prévu devant la justice espagnole, non pas pour prouver la paternité de Monsieur Aznar, chose impossible sans la collaboration de la très honorable Rachida Dati, mais pour prouver, en plus de notre bonne foi, notre respect des règles de prudence et d'éthique journalistiques. Pour le reste, nous faisons confiance à la justice espagnole.