L'article qu' « Epoca » nous a consacré est réellement hallucinant, le journaliste félicité par des patrons dans le texte de présentation, aurait fait une enquête au Maroc ! On peut donc penser qu'une enquête chez les « Maures » est ce qu'il y a de plus facile à faire. Surtout d'ailleurs qu'on peut trouver, disponible et volontiers, un « directeur de publication d'un journal d'opposition ». Disponible certes, mais qui veut tout de même garder l'anonymat. A supposer qu'il ait existé bien entendu. En bon journal, Epoca aurait du s'abstenir de publier ses « exclusivités ». Néanmoins, il peut rester tranquille, elles resteront exclusives pour très longtemps, car personne reprendra un tel tissu de diffamation, à moins de perdre la raison, bien sûr. Dans ce cas, Qui voudrait rejoindre Epoca ? Mais le rejoindre où ? « Epoca » a été créé par le groupe de presse intereconomia. Ce groupe est lié financièrement et idéologiquement à la droite catholique et au sulfureux Opus -Dei. Frederico Jimanez Lozantes, son patron éditorial est un ami intime de José Maria Aznar. Nous sommes donc face à la réponse de celui-ci, à notre information sur ses relations avec Rachida Dati. Le fait qu'il permette à ses amis d'user de moyens si vils pour nous répondre, nous renseigne sur l'éthique de l'ex-premier ministre espagnol. Chose dont nous n'avions d'ailleurs aucun besoin de preuves, puisque G.W Bush l'a fait connaître plus que ses actions dans son propre pays. Mais dans cette histoire, nous sommes peu de choses. « Epoca » a utilisé un stratagème pour, à travers nous, impliquer les autorités marocaines dans ce qui n'est finalement qu'une information « people » sur des relations extra conjugales, comme la presse en publie des centaines chaque jour. Le gros de l'article est une charge contre le Maroc, rappelant les combats d'Aznar contre les « Moros », ses prétendues victoires et donc la rancune tenace que lui porteraient les officiels marocains qui apparemment, n'en ont cure. Le fait de passer par « Epoca », l'Opus Dei et l'intégrisme catholique, montre bien qui est Aznar en réalité- le néo- libéralisme n'est qu'une façade. Nous sommes, (nous étions !) face à la résurgence de la droite franquiste recyclée. Le moyen dur des aznaristes c'est l'extrême droite, les cercles religieux les plus intégristes, et la vieille aristocratie première pourvoyeuse en chefs de l'armée pendant des siècles. Aznar charrie des haines, des peurs, ancrées depuis des siècles. Les secteurs cités plus haut sont marocophobes depuis Isabelle la catholique. Ils n'ont pas oublié ce que Abdelkrim El Khettabi a infligé à l'armée espagnole, considérant la marche verte et la libération du Sahara comme une humiliation et le Maroc comme un ennemi eternel, c'est cela le noyau dur des amis d'Aznar, des passéistes proches des adeptes de la guerre des civilisations. Heureusement que les électeurs espagnols les ont éloignés des responsabilités. Pour notre part, nous n'avons aucune prétention à intervenir dans le débat public espagnol. Par contre nous maintenons que Maria Aznar est le père de l'enfant que porte Rachida Dati. La presse Ibérique, qui a réellement enquêté a déjà trouvé les photos. « Epoca » et son informateur n'ont rien à voir avec la profession.