Pour des impératifs de bouclage de ce numéro, nous n'avons pas au moment de son impression pu savoir ce qui a découlé de l'assemblée générale de la Fédération royale marocaine de football, mis à part comme annoncé précédemment le départ de Hosni Benslimane et l'arrivée de Ali Fassi Fihri. Mais l'espoir est grand de voir finalement la nouvelle équipe procéder à de vrais changements pour que désormais, nous puissions disposer d'un championnat professionnel en bonne et due forme. Que les équipes puissent s'ériger en sociétés commerciales, qu'elles justifient d'un budget leur permettant de maintenir le cap durant une saison ainsi que d'une disponibilité en trésorerie équivalent au moins à 50 % du budget requis (pour arrêter de parler de ce sempiternel problème de «Imkaniate»), que ces clubs soient désormais dans l'obligation d'engager un entraîneur de 2e degré et qu'ils s'organisent pour impérativement disposer d'un encadrement médical et administratif, et également avoir au moins 18 joueurs sous contrat disposant d'un salaire mensuel leur assurant une vie respectable. Ainsi, nous pourrons nous targuer d'avoir au moins réussi à mettre en place un système similaire à celui qui va être mis en place par le football sénégalais.