Violences sexuelles, agressions physiques et psychologiques contre des militants. Ce sont là quelques-unes des graves violations qui viennent d'être dénoncées à Genève par un collectif associatif international. [video width="640" height="352" mp4="https://lobservateur.info/wp-content/uploads/2021/03/Commission-Droits-de-lhomme-Algerie.mp4"][/video] « En 2021, les arrestations arbitraires ont continué en Algérie. Durant son procès, le 1er février 2021, un étudiant algérien Walid Nekich a déclaré qu'il était victime de violences physiques, sexuelles et psychologiques durant sa détention préventive », révèle la représentant de l'Institut du Caire pour les droits de l'homme en donnant lecture au cours de la session de Genève des Droits de l'Homme un rapport établi par un collectif associatif international. « En 2020, des avocats des droits de l'Homme algériens ont fait état de nombreux procès contre des individus dont le seul crime était d'exercer leur droit à la liberté d'expression et de réunion pacifique », poursuit l'oratrice. Cette dernière note que le chef d'accusation dominant contre les militants algériens est « Non-respect président ». Il a été aussi relevé dans le même rapport, notamment, l'incrimination de la liberté d'expression apporté par les amendements au code pénal adopté en Algérie l'année dernière. Les auteurs du rapport concluent que la situation des droits de l'Homme dans ce pays se détériore et que même la pandémie est instrumentalisée contre la société civile. Pour rappel, l'Institut du Caire pour les droits de l'homme (CIHRS) est une ONG indépendante qui a été créée en 1994 pour la promotion du respect des valeurs et principes des droits de l'Homme et de la Démocratie en Egypte et dans la région Arabe.