Les Services de sécurité marocains ont mis fin à au moins deux des malfaiteurs auteurs du braquage en septembre dernier du centre-fort d'Orly, en France. Les deux hommes ont été arrêtés à Marrakech dans le cadre de la coopération sécuritaire et de l'entraide judiciaire entre le Maroc et la France, dans la matinée du vendredi 1er juin 2012. Le français d'origine ivoirienne, P. Lekpa, et son acolyte français d'origine marocaine, A. Najim, étaient activement recherchés en France pour leur participation dans plusieurs opérations de braquage commises sur le territoire français à l'aide d'explosifs et d'armes à feu contre des fourgons blindés de transport de fonds et des centres forts (dépôts de fonds). Les opérations les plus récentes menées par la bande criminelle à laquelle appartiennent ces deux malfrats ont été perpétrées à Beaumont-sur-Oise, en février 2011, à Villers-Semeuse, en juin 2011, et, en septembre 2011, contre le Centre Fort d'Orly, dans le Val-de-Marne. Histoire d'un braquage Le Centre de tri d'une société de transport de fonds a fait l'objet d'une attaque d'une rare violence qui a causé la mort d'un convoyeur. Tout près de l'aéroport d'Orly, une zone où sont implantées plusieurs entreprises la société TEMIS y a un centre-fort pour y stocker les fonds. Un commando de cinq à six braqueurs, selon les témoins, mis le feu dans un 4X4 afin de bloquer la rue. Dans l'intervalle un membre de la bande a placé les explosifs pour faire exploser la porte du centre-fort. L'explosion a coûté la vie à un homme qui se trouvait derrière la porte. On parle de deux autres blessés. L'homme dont les jambes ont été arrachées, n'est pas mort sur le coup, les braqueurs ont du l'achever parce qu'il les gênait par ses cris. Une autre charge explosive a ouvert l'accès à la zone sécurisée, où les malfrats se sont emparés de 5 millions d'euros, alors que déjà, à l'extérieur les premiers policiers commençaient à affluer. Mais les braqueurs ont pu s'enfuir dans eux voitures emportant un otage qui a été libéré plus loin. La police, malgré l'emploi d'un hélicoptère pour pister les malfrats n'a pas pu les localiser, ce qui fait dire à un membre du syndicat de la police que la bande était très bien préparée et fortement déterminés.