Le Roi Mohammed VI a présidé, mardi au Palais royal à Casablanca, la cérémonie d'installation des membres de la Haute Instance du dialogue national sur la réforme de la Justice. Le secteur en question est fortement représenté au sein de cette instance avec pas moins de 18 membres qui représentent soit le ministère de la Justice, soit d'autres instances qui en relèvent. Cette présence remarquable procède de la volonté du Souverain de veiller à ce que la composition plurielle de la Haute Instance englobe toutes les institutions démocratiques et les secteurs gouvernementaux et judiciaires, et que cette instance consultative soit un cadre pluriel et représentatif permettant l'ouverture de la Justice sur son environnement interne et externe. L'instance ainsi créée comprendre le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid et ses prédécesseurs, Mohamed Taieb Naciri et Mohamed Idrissi Alami Machichi, ainsi que le secrétaire général et l'inspecteur général du ministère de la Justice et des Libertés, Abdelmajid Ghmija et Abdellah Hammoud. Siégeront également au sein de cette instance, les directeurs des Affaires civiles et des Affaires pénales au ministère de la Justice et des Libertés, Ibrahim Al Aysar et Mohamed Abdennabaoui, ainsi que la directrice des études, de la coopération et de la modernisation au même département, Mme Najia Rahali et le chef du cabinet du ministre, Mohamed Benalilou. Des magistrats connus pour leur compétence, leur expertise et leur intégrité feront également partie de cette instance comme le premier président de la Cour de cassation, Mustapha Fares et le procureur du Roi près cette cour, Mustapha Meddah, le président du Conseil constitutionnel, Mohamed Achergui, ainsi que les présidentes de chambres à la Cour de cassation, Zaynab Talbi et Laila Lamrini. La composition de cette instance se veut également plurielle si on en juge par la présence en son sein d'institutions agissant dans le secteur de la justice telles que l'Institut supérieur de la magistrature, représenté par son directeur, Mohamed Said Bennani et l'Amicale Hassania des magistrats, en la personne de son président Abdelhak Ayyassi. Les avocats, eux aussi acteurs influents dans la réforme de la justice, seront également représentés au sein de cette instance par le biais du président de l'association des barreaux du Maroc, Hassan Wahbi et l'ancien bâtonnier de Casablanca, Mohamed Echahbi. LL.