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Joe Biden dans « Une Terre promise » d'Obama
Publié dans L'observateur du Maroc le 18 - 02 - 2021

Depuis sa sortie en novembre 2020, « A Promised Land » (Une terre promise) est en passe de devenir le livre de mémoires présidentielles le plus vendu dans l'histoire. L'Observateur du Maroc a refeuilleté ce best-seller de Barack Obama pour en sortir les bonnes feuilles consacrées par son auteur à Joe-Biden. L'ancien vice-président des Etats-Unis devenu maintenant Président.

Dès sa sortie aux Etats-Unis, le premier tome des mémoires de Barack Obama a dépassé le million de ventes en une semaine. Depuis, il continue à battre des records. «A Promised Land» (Une terre promise) est en tête des best-sellers de USA Today pour 2020, six semaines seulement après sa sortie. Il était également en tête dans le classement du New York Times pendant trois semaines d'affilé, avant de passer au deuxième rang.
Ces exploits dépassent ceux réalisés par « Becoming», mémoires de l'ancienne first Lady, Michelle Obama, qui ont été vendues à 14 millions d'exemplaires. Au premier jour de son arrivée en librairie aux Etats-Unis, «A Promised Land» a été vendu à quelque 887 000 exemplaires, contre 725.000 pour « Becoming ». La version traduite en français « Une Terre promise » en est déjà à sa deuxième édition chez Fayard. Il s'est vendu, à la fin de la première semaine de février 2021, à 500.000 exemplaires.
Si le premier tome des mémoires d'Obama connaît un grand succès dans plus d'une vingtaine de pays où il est mis en vente, c'est parce que son auteur y démystifie le curieux métier de président en parlant avec simplicité de l'exercice du pouvoir et de certaines grandes décisions...
My memoir, A Promised Land, is out today. I hope you'll read it. My goal was to give you some insight into the events and people that shaped me during the early years of my presidency. Most of all, I hope it inspires you to see yourself playing a role in shaping a better world. pic.twitter.com/hdZysCpCN9
— Barack Obama (@BarackObama) November 17, 2020
« Je voulais, autant que possible, offrir au lecteur une idée de ce que c'est qu'être président des Etats-Unis ; je voulais lever un coin du voile et rappeler aux gens que, au-delà du pouvoir et du faste, il ne s'agit que d'un travail, que notre gouvernement fédéral n'est qu'une entreprise humaine comme n'importe quelle autre, et que les hommes et les femmes employés à la Maison-Blanche connaissent le même mélange quotidien de satisfactions, de déceptions, de tensions au bureau, de bourdes et de menus triomphes que le reste de leurs concitoyens. », explique Barack Obama dans la préface de ses mémoires.
Barack Obama parle beaucoup de son compagnon de route le long de ses deux mandats, Joe Biden. Son vice-président devenu aujourd'hui président. Extraits.
– Chaque fois qu'on voyait les Biden ensemble, on sentait immédiatement la force du soutien que Joe puisait auprès de sa famille la fierté et la joie que lui inspiraient Beau, devenu procureur général et étoile montante du paysage politique du Delaware, Hunter, avocat à Washington, Ashley, assistante sociale à Wilmington, et leurs magnifiques petits-enfants.
Joe s'en était sorti grâce à ses proches, mais aussi grâce à son énergie débordante et à sa force de caractère. La tragédie et les revers avaient peut-être laissé des cicatrices, ainsi que je le découvrirais par la suite, mais ne l'avaient pas rendu aigri ou cynique.
C'est sur la foi de ces impressions que j'avais demandé à Joe de se soumettre au processus de validation préalable à sa désignation comme colistier et de me rejoindre dans le Minnesota pour faire campagne à mes côtés. Il était réticent au début – comme la plupart des sénateurs, Joe avait un certain ego et l'idée de jouer les seconds couteaux ne lui plaisait pas beaucoup. Il m'avait d'abord exposé toutes les raisons pour lesquelles le rôle de vice-président représenterait un recul pour lui dans sa carrière politique (tout en m'expliquant pourquoi il était le meilleur candidat à ce poste). Je lui ai assuré que je ne cherchais pas une doublure pour faire tapisserie et satisfaire au protocole, mais un véritable partenaire de travail.
« Si tu me choisis, avait dit Joe, je veux avoir les moyens de te donner un avis éclairé et de te conseiller en toute franchise. Ce sera toi le président, et je défendrai tes décisions, quelles qu'elles soient. Mais je veux être le dernier type dans la pièce à chacune des décisions importantes. »
Je lui avais répondu que j'étais prêt à prendre cet engagement.
– Je me rappelle avoir fait la connaissance de la mère de Joe Biden, qui du haut de ses 91 ans a pris un malin plaisir à me raconter qu'elle avait grondé son petit Joe d'avoir pu envisager même un seul instant de refuser d'être mon colistier.
– Mais nous n'étions pas en temps normal. Pour le public et les médias, pour moi et mon équipe, une seule question importait vraiment : qu'allions-nous faire pour éviter l'effondrement de l'économie ?
La situation paraissait certes désastreuse avant l'élection, mais c'est seulement à la mi-décembre, à la faveur d'une réunion à Chicago avec ma nouvelle équipe économique, à peine plus d'un mois avant mon investiture, que j'avais commencé à mesurer l'ampleur de ce qui nous arrivait(...). En l'absence d'une intervention prompte et énergique du gouvernement fédéral, avait calculé Larry, la probabilité de connaître une deuxième Grande Dépression était « à peu près de un sur trois ».
« Bon Dieu », a murmuré Joe Biden.
– Parmi les hauts responsables à la sécurité nationale, seul Joe Biden a fait part de ses doutes. Il s'était rendu à Kaboul en mon nom pendant la transition, et ce qu'il avait vu et entendu au cours de son voyage – en particulier lors d'un rendez-vous peu concluant avec Karzaï – l'avait convaincu que nous devions revoir dans son ensemble notre approche de l'Afghanistan. Je savais également que Joe s'en voulait encore d'avoir soutenu l'invasion de l'Irak, des années plus tôt. Quel que fût l'enchevêtrement de raisons qui le motivaient, il considérait l'Afghanistan comme un dangereux bourbier et m'a vivement conseillé de ne pas procéder tout de suite au déploiement, m'expliquant qu'il serait plus facile de placer des troupes une fois que nous aurions une bonne stratégie, plutôt que de retirer des troupes après avoir fichu la pagaille si nous en adoptions une mauvaise.
– Dans les rapports ultérieurs sur nos délibérations concernant l'Afghanistan, Gates et les autres considéreraient que Biden avait été un des transfuges ayant empoisonné les relations entre la Maison-Blanche et le Pentagone. La vérité, c'est que j'estimais que Joe me rendait service en me posant des questions précises sur les projets de l'armée. Le fait d'avoir au moins un contradicteur dans la salle nous a obligés à examiner plus attentivement ces questions – et j'ai remarqué que chacun s'autorisait un peu plus de liberté pour exprimer son opinion quand le contradicteur n'était pas moi.
– ...Six jours plus tard, le sergent Crowley, Skip Gates, Joe Biden et moi- même nous sommes retrouvés à la Maison-Blanche pour une rencontre amicale, informelle et légèrement guindée qui a été bientôt surnommée le « sommet de la bière ». Comme je m'y étais attendu à la suite de notre conversation téléphonique, Crowley s'est révélé un homme pondéré et d'une grande politesse, et Skip s'est tenu de façon irréprochable. Pendant une petite heure, nous avons parlé tous les quatre de notre enfance, de notre travail et de la manière dont nous pourrions nous y prendre pour améliorer la confiance et la communication entre les forces de police et la communauté afro-américaine. À la fin de la réunion, Crowley et Gates nous ont remerciés pour la petite visite de la Maison-Blanche que mon équipe avait fait faire à leurs familles respectives ; la prochaine fois, leur ai-je répondu sur le ton de la plaisanterie, j'espérais qu'ils trouveraient un moyen plus simple pour se faire inviter.
– Joe Biden et Ron Klain, son directeur de cabinet et mon ancien professeur de rhétorique, avaient admirablement bien chapeauté les aides à la relance, Joe consacrant plusieurs heures par jour à décrocher son téléphone pour enguirlander les responsables étatiques et locaux dont les projets étaient en retard ou qui n'avaient pas fourni la documentation suffisante. Un audit a montré que, grâce à leurs efforts, seulement 0,2 % des aides du Recovery Act avait été abusivement dépensé – un chiffre que pouvaient nous envier les entreprises privées, même les mieux gérées, si l'on considérait les montants et le nombre de projets en jeu.

Le président Barack Obama et le vice-président Joe Biden, aux côtés de membres de l'équipe de sécurité nationale, sont informés de la progression de l'opération menée contre Oussama Ben Laden dans la salle de crise de la Maison-Blanche, 1er mai 2011. Assis, de gauche à droite : le Brigadier General Marshall B. Webb, assistant du commandant en chef du JSOC, le conseiller adjoint à la sécurité nationale Denis McDonough, la secrétaire d'Etat Hillary Rodham Clinton et le secrétaire à la Défense Robert Gates. Debout, de gauche à droite : l'amiral Mike Mullen, chef d'état-major des armées, le conseiller à la sécurité nationale Tom Donilon, le directeur de cabinet Bill Daley, le conseiller auprès du vice-président pour la sécurité intérieure Tony Blinken, la directrice de la lutte antiterroriste Audrey Tomason, le conseiller auprès du président pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste John Brennan et le directeur du renseignement national James Clapper (hors cadre).


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