Après la quarantaine, les enquêteurs de l'OMS commencent le travail L'ancien président américain Donald Trump avait, on le sait, accusé l'OMS de pencher du côté de Pékin ce qui l'a poussé à retirer son pays de l'organisation. Les tensions avec la Chine étaient au plus haut et le pays de Xi, pouvait espérer une détente avec l'arrivée de Joe Biden. Ce n'est pas garanti. Et voici pourquoi. « Il est impératif que nous allions au fond des choses dans l'apparition de la pandémie en Chine », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, au moment où les enquêteurs de l'OMS entamaient, jeudi 28 janvier, leur mission à Wuhan, après la quarantaine imposée par Pékin. Les Etats-Unis de Biden, qui se sont réconcilié avec l'OMS, veulent néanmoins montrer qu'ils « soutiennent une enquête internationale qui « à notre avis doit être claire et poussée », met en garde la porte-parole. Washington se réserve donc le droit d'évaluer « la crédibilité du rapport d'enquête une fois terminé ». Côté chinois, où les autorités n'apprécient guère cette « ingérence », le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian, accuse la nouvelle Administration de chercher à politiser l'enquête sur l'origine du nouveau coronavirus. Pour lui, les propos de Jen Psaki sont « une ingérence inutile » dans le travail des experts, « qui ne sera pas propice à la recherche de résultats scientifiques sérieux ». Trump est sorti, mais on n'est pas sorti de l'auberge