Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux. Le commerce se meurt Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a demandé lundi, que tous les commerces puissent rester ouverts en cas de reconfinement. « On demande de trouver le bon équilibre, qu'on laisse tous les commerces ouverts, qu'on ne retombe pas dans ce débat un peu absurde sur essentiel, pas essentiel, qu'on a eu en novembre », a déclaré sur RMC le patron des patrons. Le patron des patrons français souhaite aussi, « si c'est possible » que les écoles restent ouvertes. Parce que dit-il, « si elles sont fermées, cela a un impact économique ». Et donc, il faut que ce confinement « soit le plus court possible », parce que « certains secteurs sont à l'agonie ». Avant lui, Pierre Goguet, le président de CCI France, l'organisation nationale des Chambres de commerce et d'industrie, avait également plaidé pour maintenir l'ouverture des commerce, pour des raisons économiques mais aussi parce que les commerçants sont « moralement extrêmement atteints ». Le moral à zéro « Il faut absolument qu'on puisse avoir une activité économique qui se poursuive ». Au micro de BFM Business, il met en garde: « si vous mettez un confinement là, vous tuez les soldes, une des seules soupapes » pour les commerçants qui ont la possibilité d'écouler leurs stocks, alors que les soldes doivent se poursuivre jusqu'au 16 février. « Il y a 80% de l'économie qui tourne à peu près correctement, 5% qui marche très bien et profite de la crise, c'est horrible à dire, et 15%, toute l'économie présentielle et ses fournisseurs, qui souffre, a poursuivi Roux de Bézieux. Les aides ne sont pas toujours suffisantes et moralement c'est très difficile de ne pas avoir d'horizon ». Selon les données des CCI de régions où ce couvre-feu a été imposé de manière anticipée, comme Nice ou Aix-Marseille, la baisse moyenne de chiffre d'affaires pour les commerce est à peu près de 25%, et le click and collect a chuté de plus de 50% », a déploré le président de CCI France.