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CODM-MAS et la gestion sidérante de la FRMF
Publié dans Lions De l'Atlas le 30 - 01 - 2012

Lecteur passionné de plusieurs sites d'informations sportives et spécialement « lionsdelatlas.net », je me retrouve un dimanche matin devant un article fort intéressant écrit par un supporter qui essaye de trouver des raisons logiques à la débâcle que vient de vivre l'équipe nationale lors de cette CAN 2012, une débâcle suivie d'une frustration énorme, tant cette jeune génération est bourrée de talent.
Ce supporter a donc pris la peine d'analyser la situation à froid et a naturellement relevé la nécessité d'un changement radical au sein de La Botola : Le professionnalisme, l'ouverture et les infrastructures ont étés les 3 sous-parties traitées. Cependant, il faudra SURTOUT parler de la Fédération et son équipe qui prend des décisions sidérante.
Dernier exemple en date, un certain match CODM-MAS, précédé d'un autre CODM-WAC. Je voudrais donc revenir sur une affaire sous-médiatisée à cause de la CAN mais qui démontre le manque de professionnalisme et les agissements douteux de certains fédéraux et autres membres de l'équipe dirigeante au sein de la FRMF.
Rappel des faits :
Le 21/12/2011, un match à Meknès entre le CODM local et une équipe du Wac en regain de forme. Au bout de 90 minutes, les seuls faits marquants de la rencontre étaient les jets de projectiles de la part du public, mettant en danger l'ensemble des acteurs de la rencontre. Le CODM a bien été sanctionné me diront certains ? Certes, mais la sanction ne tomba qu'après une autre rencontre entre le même CODM et le MAS de Fès : et c'est bien là le début du problème.
Lors de cette rencontre considérée comme un derby régional, l'arbitre décida d'interrompre la rencontre momentanément, puis définitivement (à la 53eme minute), à cause des mêmes projectiles jetés par le public et touchant l'entraineur Rachid Taoussi, mais surtout un certain Berrabeh qui finira sa nuit à l'hôpital pour des points de suture à la tête.
La FRMF, ou comment inventer de nouvelles lois au cas par cas
A la fin de la rencontre, les responsables du CODM (dont le président mais aussi l'entraineur) déploraient l'attitude de LEURS supporters, ne pensant pouvoir échapper à des sanctions exemplaires (ces derniers ont finalement changé de discours quelques jours plus tard). En effet, le code disciplinaire est bien clair au chapitre 2, article 63 :
Utilisation d'engins pyrotechniques et jets de projectiles. Jet de projectiles entraînant l'arrêt de la partie
- Match perdu par pénalité;
- Quatre (04) matches à huis clos ;
- Une amende Dix mille dirhams (10.000 MAD) pour le club.
Les 4 matchs à huis clos ? Sanction confirmée quelques jours après la rencontre ! L'amende de 10 000 MAD ? Sanction confirmée également avec le même délai ! Match perdu par pénalité ? Rien ne presse et le suspens (qui n'a pas lieu d'être) dure 1 mois.
Durant cette période, bon nombre d'observateurs se demandent pour quelle raison la décision n'a pas été rendue concernant le match perdue sur tapis vert … les fédéraux sont malins : ils attendent le début de la CAN pour officialiser une décision sidérante qui sera naturellement sous médiatisée.
Au lieu de respecter la loi disciplinaire, il a été décidé de retrancher 1 point pour les 2 équipes, et sans rejouer le match, justifiant ce choix par le fait que les Massawis avaient commencé par provoquer le public local ; ce même public qui est rentré voir un événement sportif avec des pierres et des bouteilles de bière… Où sont donc les responsables qui assurent le maintien de la sécurité au sein du stade ? C'est en se basant sur cette idée - l'équipe qui accueille est celle qui assure la sécurité – que la fédération avait voté ce texte de loi, en l'occurrence l'article 63.
A l'heure où on parle de professionnalisme, comment voulez-vous espérer un développement du football local si on favorise le hooliganisme dans nos stades ? (le CODM aurait dû jouer ce match à huit clos après les évènements semblables quelques jours auparavant contre le WAC)
Il est clair que la décision rendue ne respecte en aucun cas la loi, et que cette jurisprudence ne peut être acceptée par le comité du Mas : l'équipe dirigeante compte bien faire valoir ses droits jusqu'au bout, quitte à recourir aux instances internationales tel que le Tribunal Administratif du Sport (TAS). Imaginez bien l'effet qu'aura cette affaire dans le monde du foot ? Quelle image sera véhiculée de notre fédération ? Comment pourrait-on attirer les meilleurs joueurs et entraîneurs alors que tout est manipulé en cachette ?
Cette affaire dépasse la « simple » faute d'arbitrage dont peut être victime une équipe lors d'un match, il s'agit là d'un exemple prouvant une certaine gestion défectueuse qui ronge notre football national et qui risque d'avoir des effets graves lors des prochaines journées de La Botola.
Pensez-bien que cette affaire ne touche pas seulement le CODM (qui devait seulement perdre le match et non un point en moins aussi) et le MAS, mais plutôt l'ensemble du football national qui aura de moins en moins confiance en la fédération. De toutes les façons, il ne s'agit que d'un arbre qui cache certainement bien toute une forêt.
Lecteur passionné de plusieurs sites d'informations sportives et spécialement « lionsdelatlas.net », je me retrouve un dimanche matin devant un article fort intéressant écrit par un supporter qui essaye de trouver des raisons logiques à la débâcle que vient de vivre l'équipe nationale lors de cette CAN 2012, une débâcle suivie d'une frustration énorme, tant cette jeune génération est bourrée de talent.
Ce supporter a donc pris la peine d'analyser la situation à froid et a naturellement relevé la nécessité d'un changement radical au sein de La Botola : Le professionnalisme, l'ouverture et les infrastructures ont étés les 3 sous-parties traitées. Cependant, il faudra SURTOUT parler de la Fédération et son équipe qui prend des décisions sidérante. Dernier exemple en date, un certain match CODM-MAS, précédé d'un autre CODM-WAC.
Je voudrais donc revenir sur une affaire sous-médiatisée à cause de la CAN mais qui démontre le manque de professionnalisme et les agissements douteux de certains fédéraux et autres membres de l'équipe dirigeante au sein de la FRMF.
Rappel des faits :
Le 21/12/2011, un match à Meknès entre le CODM local et une équipe du Wac en regain de forme. Au bout de 90 minutes, les seuls faits marquants de la rencontre étaient les jets de projectiles de la part du public, mettant en danger l'ensemble des acteurs de la rencontre. Le CODM a bien été sanctionné me diront certains ? Certes, mais la sanction ne tomba qu'après une autre rencontre entre le même CODM et le MAS de Fès : et c'est bien là le début du problème.
Lors de cette rencontre considérée comme un derby régional, l'arbitre décida d'interrompre la rencontre momentanément, puis définitivement (à la 53eme minute), à cause des mêmes projectiles jetés par le public et touchant l'entraineur Rachid Taoussi, mais surtout un certain Berrabeh qui finira sa nuit à l'hôpital pour des points de suture à la tête.
La FRMF, ou comment inventer de nouvelles lois au cas par cas
A la fin de la rencontre, les responsables du CODM (dont le président mais aussi l'entraineur) déploraient l'attitude de LEURS supporters, ne pensant pouvoir échapper à des sanctions exemplaires (ces derniers ont finalement changé de discours quelques jours plus tard). En effet, le code disciplinaire est bien clair au chapitre 2, article 63 :
Utilisation d'engins pyrotechniques et jets de projectiles
Jet de projectiles entraînant l'arrêt de la partie
- Match perdu par pénalité;
- Quatre (04) matches à huis clos ;
- Une amende Dix mille dirhams (10.000 MAD) pour le club.
Les 4 matchs à huis clos ? Sanction confirmée quelques jours après la rencontre ! L'amende de 10 000 MAD ? Sanction confirmée également avec le même délai ! Match perdu par pénalité ? Rien ne presse et le suspens (qui n'a pas lieu d'être) dure 1 mois.
 Durant cette période, bon nombre d'observateurs se demandent pour quelle raison la décision n'a pas été rendue concernant le match perdue sur tapis vert … les fédéraux sont malins : ils attendent le début de la CAN pour officialiser une décision sidérante qui sera naturellement sous médiatisée.
Au lieu de respecter la loi disciplinaire, il a été décidé de retrancher 1 point pour les 2 équipes, et sans rejouer le match, justifiant ce choix par le fait que les Massawis avaient commencé par provoquer le public local ; ce même public qui est rentré voir un événement sportif avec des pierres et des bouteilles de bière… Où sont donc les responsables qui assurent le maintien de la sécurité au sein du stade ? C'est en se basant sur cette idée - l'équipe qui accueille est celle qui assure la sécurité – que la fédération avait voté ce texte de loi, en l'occurrence l'article 63.
A l'heure où on parle de professionnalisme, comment voulez-vous espérer un développement du football local si on favorise le hooliganisme dans nos stades ? (le CODM aurait dû jouer ce match à huit clos après les évènements semblables quelques jours auparavant contre le WAC)
Il est clair que la décision rendue ne respecte en aucun cas la loi, et que cette jurisprudence ne peut être acceptée par le comité du Mas : l'équipe dirigeante compte bien faire valoir ses droits jusqu'au bout, quitte à recourir aux instances internationales tel que le Tribunal Administratif du Sport (TAS). Imaginez bien l'effet qu'aura cette affaire dans le monde du foot ? Quelle image sera véhiculée de notre fédération ? Comment pourrait-on attirer les meilleurs joueurs et entraineurs alors que tout est manipulé en cachette ?
Cette affaire dépasse la « simple » faute d'arbitrage dont peut être victime une équipe lors d'un match, il s'agit là d'un exemple prouvant une certaine gestion défectueuse qui ronge notre football national et qui risque d'avoir des effets graves lors des prochaines journées de La Botola.
Pensez-bien que cette affaire ne touche pas seulement le CODM (qui devait seulement perdre le match et non un point en moins aussi) et le MAS, mais plutôt l'ensemble du football national qui aura de moins en moins confiance en la fédération. De toutes les façons, il ne s'agit que d'un arbre qui cache certainement bien toute une forêt.
Bennouna Yahya ( Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. )
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