Que se passe-t-il dans la tanière des lions indomptables ? A quelques jours du choc volcanique Cameroun Maroc, le torchon brûle sur le banc technique de la sélection camerounaise. C'est Michel Kaham qui a donné le coup de pied dans la fourmilière ce matin. Selon Camer-sport, le désaccord entre Otto Pfister et ses trois adjoints risque d'affecter le stage des fauves d'Afrique centrale. Tout est parti de la sortie médiatique ce matin de Michel Kaham et de Jean Paul Akono sur les antennes de Radio Equinoxe, un média local émettant dans la cité côtière Douala. Selon cette même source, on apprend ainsi que le 21 mai dernier, Akono, Ndtoungou et Kaham avaient rencontré le ministre des sports Augustin Edjoa aux fins de lui signifier que la liste des 25 joueurs (plus 2 sur la liste d'attente) n'est pas consensuelle. ‘'Quand la liste est arrivée bien avant, nous avons demandé et obtenu du ministre qu'elle soit bloquée et elle a été gelée jusqu'à ce que monsieur Otto Pfister arrive. A notre grande surprise, à son arrivée, au lieu d'attendre que l'on fasse le débat qu'il fallait faire avant de sortir cette liste, il l'a sorti prématurément. Voilà le seul problème'' a expliqué Michel Kaham. Les adjoints d'Otto Pfister estiment ainsi qu'en publiant la liste le 20 mai dernier, l'allemand a réagi à contre courant du respect de l'esprit de collégialité qui aurait dû prédominer. Un coup de colère face auquel le ministre n'aurait pas donné la suite attendue par les 3 adjoints qu'il a lui-même désigné voici quelques semaines. ‘'Chacun du groupe (des techniciens ndlr) est chargé de faire des propositions. Maintenant on attend. Cette liste ne nous satisfait pas et on est entrain de le faire entendre. Notre nomination disait clairement qu'on était chargé de gérer en liaison avec la fédération tous les problèmes relatifs aux convocations, à la sélection et au suivi des joueurs. Ce que monsieur Otto Pfister ne semble pas apprécier. Mais c'est la loi'' a martelé Michel Kaham. D'après Radio Equinoxe toujours, pour les rencontres cruciales contre le Maroc et le Gabon, les adjoints de Pfister ne veulent pas de Geremi Njitap, ni de Albert Zé Meyong, encore moins de Ngom Komé, Atouba et Armand Deumi.