Abdelmajid Dolmy (19 avril 1953 à Casablanca au Maroc - ) est un ancien international marocain, surnommé le « Maâllem » (Maestro). D'abord libéro puis milieu de terrain International marocain et du Raja de Casablanca. Considéré comme l'un des meilleurs joueurs que le Maroc ait connu. Il est actuellement l'un des conseillers techniques du club vert. S'il y a un seul joueur qui peut être cité en exemple pour tous les footballeurs nationaux, c'est bien Dolmy, et cela, pour de multiples raisons. Sa longévité : il a débuté en 1971 et n'a raccroché qu'en 1991 soit une carrière de 20 ans. Son esprit : qui lui a valu le prix du FAIR-PLAY décerné par l'UNESCO, le 15 octobre 1992 pour récompenser un « joueur dont la moralité et la courtoisie exemplaires le font unanimement considérer par ses partenaires ou adversaires comme un ambassadeur de football » Abdelmajid, au cours de 140 sélections régionales, nationales et internationales, n'a jamais fait l'objet de sanctions. Plus communément appelé "Al Oustad" (traduction: Le maître), il fait partie de ces joueurs qui ont illustré le mieux la légendaire équipe de Mexico 86. Ses rendements techniques sur le terrain : qui ont fait de lui l'un des joueurs marquants de l'histoire du football national. C'est ainsi qu'en 1973, le Maroc affronte le Sénégal à Fès, un jeune arrière latéral gauche, après avoir perdu le ballon, pendant une de ses montées offensives, traverse tout le terrain pour le récupérer. Ce joueur, qui participait à son premier match international, c'était Dolmy. Cette scène illustre quelque peu ce personnage qui n'a cessé d'évoluer, au cours de sa carrière, jusqu'à devenir un véritable Maestro. Orientant le jeu, sécurisant ses partenaires, assurant les couvertures, et la récupération, jouant le rôle du « porteur d'eau ». Il permet à son équipe, quel que soit l'adversaire, de dominer le milieu de terrain en assurant la jonction entre la défense qu'il contribue à stabiliser et l'attaque qu'il alimente grâce à une excellente relance. En 1978, lors du derby entre la Raja et le WAC, le keeper des vert et blanc se prend un carton rouge. A la surprise générale, c'est Dolmy qui le remplace dans les cages. Et il pousse le luxe jusqu'à arrêter un penalty. De Dolmy on gardera l'image de cet excellent no 6, à la carrière riche et exemplaire, qui, en 1986, lors de la coupe du monde, a tellement dominé le milieu de terrain (Maroc – Angleterre: 0-0) qu'il a été agressé par un joueur anglais qui fut exclu par l'arbitre. Ce jour-là, Dolmy a été noté 9/10 par le Journal L'Equipe, note rarement attribuée. Source : Wikipédia