Le Standard de Liège métamorphosé par la patte gauche magique du magicien Mehdi Carcela, devenu indiscutablement, Monsieur 75% du Standard, c'est le vrai Mehdi qu'on a retrouvé depuis le début des play-off, un artiste qui dessine des tableaux de grands arts sur le gazon, c'est lui le véritable chef d'orchestre qui écrit des symphonies qui enchantent et fait chanter le public des Rouches à Sclessin. Allah Aâlik ya Mehdi, on s'imagine que l'homme le plus heureux qui était à la tribune officielle, ce n'était pas le patron du Standard, Lucien D'onofrio, mais c'était Eric Gerets, le Big Boss de l'équipe nationale, qui était doublement heureux, pour la victoire du Standard et la grande prestation de son protégé. A la fin du match, un journaliste avait demandé à Carcela « Est ce que tu sais qu'Eric Gerets est là ? » « Non » répondit Mehdi, qui a ajouté modestement « Pour une fois que j'ai de la chance qu'il soit là au bon moment ». Le Standard de Liège qui s'est qualifié difficilement au play-off 1, après une saison classique des plus mauvaises pour les Rouches, peut rêver à présent de remporter la mise Coupe et championnat. Ce mardi déjà il va affronter Genk pour le titre, un match très difficile pour les amis de Carcela qui n'auraient pas d'autres choix qu'une victoire, car un nul suffit pour que Genk de Franky Vercauteren ne soit champion. En perspective, il va y avoir ce soir un grand heureux et un grand malheureux, c'est le football. Dans le cas de Standard, revenu de loin, le club a déjà gagné le fait de rester en finale des deux tableaux, sans parler d'ores et déjà de la qualification pour la Champion's League. Pour réussir tout ça, les Liégeois peuvent dire un grand merci à Mehdi Carcela, qui était l'artificier et l'architecte de la métamorphose. La grande déception de ces play-off est à mettre à l'actif d'Anderlecht, qui, depuis le départ de Boussoufa, a perdu son âme, pour ne pas dire qu'il a tout perdu. (l'Opinion)