Ahmad Ahmad, le président de la CAF, est inquiet pour le dossier Maroc 2026 compte tenu du pouvoir d'élimination de la Task Force. Le journal français L'Equipe révèle qu'il l'a fermement signifié lors du dernier conseil de la FIFA.L'Afrique refuse de voir le Maroc perdre son combat pour l'organisation de la Coupe du Monde 2026 contre le trident Canada-Mexique-USA. Dans son édition du jour, L'Equipe affirme que des voix se sont élevées contre la Task Force et son pouvoir d'élimination (précoce) lors du dernier conseil de la FIFA en date, le 16 mars à Bogota en Colombie. Ahmad Ahmad, le président de la CAF, qui fait partie des 37 membres du conseil, s'est insurgé contre le pouvoir de cette Task Force qui peut écarter le Maroc avant le vote du 13 juin. Il ne veut pas voir l'Afrique être éliminée «avant d'avoir joué». Ahmad Ahmad est, comme de nombreux observateurs et médias marocains, inquiet du pouvoir mystérieux de la Task Force.Gianni Infantino, le président de la FIFA trouve que le comportement du président malgache «n'est pas sérieux» (La Task Force a été adopté l'an dernier et ses prérogatives sont fixées depuis). La Sénégalaise Fatma Samoura, secrétaire générale de l'instance dirigeante, a même vu là une atteinte à «l'intégrité de l'administration de la FIFA», s'alignant (logiquement) sur la position de son président. L'Américain Sunil Gulati et le Canadien Victor Montagliani qui sont tous les deux membres de la CONCACAF et impliqués dans le dossier United 2026, ont observé la scène en silence. Les hauts gradés du football mondial ont dû procéder à un vote imprévu lors de cette séance hors normes. La Task Force a été maintenue, car elle a récolté 17 voix favorables. Les six membres africains ont tous voté contre (Ils sont sept normalement, l'Egyptien Hany Abo Rida n'était pas présent ce jour-là). Les huit représentants de l'UEFA se sont abstenus et le duo américain Gulati-Montagliani n'a pas voté. La Task Force, est une commission d'évaluation ad hoc. Elle analysera les dossiers des deux candidats, effectuera une visite sur place vers la mi-avril pour évaluation et transmettra un rapport au conseil de la FIFA. Pour espérer aller au vote des fédérations qui est fixé le 13 juin, les candidats doivent obtenir au moins deux points sur un barème de cinq (Stades, installations, hébergement et transport).La Task Force est formée de cinq membres. Le juriste suisse Marco Villiger et l'ancienne star croate Zvonimir Boban, qui sont tous deux secrétaires généraux adjoints de la Fédération internationale, en font notamment partie. Les dossiers des deux candidats à l'organisation de la CDM 2026 devraient être rendus publics aujourd'hui par la FIFA. Un communiqué sera également publié afin de répondre aux inquiétudes grandissantes au sujet de la Task Force. L'Equipe cite ensuite, un connaisseur des instances qui affirme que c'est une stratégie de l'Afrique qui fait mine de craindre, et même de croire à une élimination afin de l'éviter. Le CAF ne doute pas du tout des chances de victoire du Maroc lors du vote du congrès. Le Maroc a déjà le soutien de 49 des 54 fédérations africaines et 12 des 55 fédérations européennes (il en espère 25).Une dizaine des 45 voix américaines, dont celles de Cuba et de la Jamaïque, sont espérées malgré la concurrence. Maroc 2026, espère également obtenir trois des onze voix océaniennes dont celle de Tahiti et une vingtaine de voix sur 46 en Asie. Le pays souhaite avoir, au moins, le soutien des pays musulmans (Moyen-Orient et anciennes républiques de l'ex-URSS). La Task Force constitue-t-elle une menace réelle pour Maroc 2026? Les concurrents qui semblent craindre le vote des fédérations sont-ils moins inquiétés? Où espèrent-ils un échec marocain avant le 13 juin? Ce qui est sûr c'est que le Maroc, qui a le soutien de la CAF, défendra ses chances et fera tout pour aller jusqu'au vote final. Et l'Afrique avec elle... Le journal français L'Equipe révèle qu'il l'a fermement signifié lors du dernier conseil de la FIFA.L'Afrique refuse de voir le Maroc perdre son combat pour l'organisation de la Coupe du Monde 2026 contre le trident Canada-Mexique-USA. Dans son édition du jour, L'Equipe affirme que des voix se sont élevées contre la Task Force et son pouvoir d'élimination (précoce) lors du dernier conseil de la FIFA en date, le 16 mars à Bogota en Colombie. Ahmad Ahmad, le président de la CAF, qui fait partie des 37 membres du conseil, s'est insurgé contre le pouvoir de cette Task Force qui peut écarter le Maroc avant le vote du 13 juin. Il ne veut pas voir l'Afrique être éliminée «avant d'avoir joué». Ahmad Ahmad est, comme de nombreux observateurs et médias marocains, inquiet du pouvoir mystérieux de la Task Force.Gianni Infantino, le président de la FIFA trouve que le comportement du président malgache «n'est pas sérieux» (La Task Force a été adopté l'an dernier et ses prérogatives sont fixées depuis). La Sénégalaise Fatma Samoura, secrétaire générale de l'instance dirigeante, a même vu là une atteinte à «l'intégrité de l'administration de la FIFA», s'alignant (logiquement) sur la position de son président. L'Américain Sunil Gulati et le Canadien Victor Montagliani qui sont tous les deux membres de la CONCACAF et impliqués dans le dossier United 2026, ont observé la scène en silence. Les hauts gradés du football mondial ont dû procéder à un vote imprévu lors de cette séance hors normes. La Task Force a été maintenue, car elle a récolté 17 voix favorables. Les six membres africains ont tous voté contre (Ils sont sept normalement, l'Egyptien Hany Abo Rida n'était pas présent ce jour-là). Les huit représentants de l'UEFA se sont abstenus et le duo américain Gulati-Montagliani n'a pas voté. La Task Force, est une commission d'évaluation ad hoc. Elle analysera les dossiers des deux candidats, effectuera une visite sur place vers la mi-avril pour évaluation et transmettra un rapport au conseil de la FIFA. Pour espérer aller au vote des fédérations qui est fixé le 13 juin, les candidats doivent obtenir au moins deux points sur un barème de cinq (Stades, installations, hébergement et transport).La Task Force est formée de cinq membres. Le juriste suisse Marco Villiger et l'ancienne star croate Zvonimir Boban, qui sont tous deux secrétaires généraux adjoints de la Fédération internationale, en font notamment partie. Les dossiers des deux candidats à l'organisation de la CDM 2026 devraient être rendus publics aujourd'hui par la FIFA. Un communiqué sera également publié afin de répondre aux inquiétudes grandissantes au sujet de la Task Force. L'Equipe cite ensuite, un connaisseur des instances qui affirme que c'est une stratégie de l'Afrique qui fait mine de craindre, et même de croire à une élimination afin de l'éviter. Le CAF ne doute pas du tout des chances de victoire du Maroc lors du vote du congrès. Le Maroc a déjà le soutien de 49 des 54 fédérations africaines et 12 des 55 fédérations européennes (il en espère 25).Une dizaine des 45 voix américaines, dont celles de Cuba et de la Jamaïque, sont espérées malgré la concurrence. Maroc 2026, espère également obtenir trois des onze voix océaniennes dont celle de Tahiti et une vingtaine de voix sur 46 en Asie. Le pays souhaite avoir, au moins, le soutien des pays musulmans (Moyen-Orient et anciennes républiques de l'ex-URSS). La Task Force constitue-t-elle une menace réelle pour Maroc 2026? Les concurrents qui semblent craindre le vote des fédérations sont-ils moins inquiétés? Où espèrent-ils un échec marocain avant le 13 juin? Ce qui est sûr c'est que le Maroc, qui a le soutien de la CAF, défendra ses chances et fera tout pour aller jusqu'au vote final. Et l'Afrique avec elle...